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samedi 23 février 2013

L'Écho des Sirènes, février 2013

© Pierre Tissot
Il y a des malotrus, qui s'imaginent que louper leur anniversaire leur permet de moins se voir vieillir. J'en ai connu un, qui vous aurait presque foutu sur la gueule parce que vous lui fêtiez le sien.
Ce n'est, heureusement, pas le cas de notre comparatgaeïre Don Juan Brice qui, avec un surnom pareil, ne doit pas conférer avec le Diable pour garder l'éternelle jeunesse.

Agde, R[o]ue de l'Amour © Pascal

Bruno et sa vielle nous attendent © Pascal
L'Antre de L'Imagineïre © Pascal











Je me pose cependant des questions : l'an dernier, février, nous nous apprêtions à lui fêter son anniversaire, il file à Mayotte ; cette année, il se défile pour cause d'enregistrement. Deux fois, où l'inoxydable Sylvia se fend d'un gâteau pour le toujours plus près du gâteux, en vain. Ce long préambule pour dire, que Don Jibé brilla par son absence, et que « c'est sans doute pour cela que le Paratge de février fut si sérieux » (je cite Pascal, de mémoire).

Tout le sérieux d'un Paratge avec Pascal © Autoportrait

En effet, si Michèle du Morvand-Languedoc-Morvand, Lo Sergio et Luc n'y vinrent, par solidarité avec le passage d'année de Don Jean Brice, tous les autres y furent. Avec Marie, Gilles et Sylvia, nous attaquâmes un premier atelier fait de mélodies et d'exercices divers. Puis, ponctuel, le Pèr'Bruno nous rejoignit vers 18h, pour travailler à la déconstruction, atelier qui déconcerte Sylvia, déstabilise Marie et déconcentre Gilles, et pourtant qui est tellement bon pour sortir des confortables appuis ou éviter de s'y installer en charentaises.

Pierrot, tu dors… © Pascal
…ton moulin, ton moulin va trop vite ! © Pascal














Pendant que nous déconstruisions en assemblée, Monsieur le Président vint nous dire un petit coucou, sourire au lèvres et haleine anisée : il revenait de la Casa Pépé, le repaire de pirates agathois où, synchrones, ils y discutaient de dosage dans le pastis, pendant que nous parlions de dosage dans le coup-de-chien.
Tiens, c'est sans doute parce que j'évoque l'apéro que débarquait, en avance, sur le timing, Patrice, suivi de son bodyguard, Pascal. Première bonne surprise, Patrice n'était pas à Bugarach ; deuxième bonne surprise, en parfait lecteur de L'Écho, il savait que le repas était à présent décalé pour raison de bon voisinage, et s'il est venu plus tôt, c'est pour le seul plaisir de vieller en bonne compagnie (ça t'a une gueule de titre de musique Renaissance, cette fin de phrase… Viesler en bouaine compaignie, en O.P.A. Orthographe Passablement Aléatoire).

Sylvia, toutes chanterelles dehors © Pascal

Quoiqu'il en soit, et malgré leur connaissance de la mise en danger chiennistique, ils participent à la déconstruction ambiante. Puis, profitant d'une petite récréation, Patrice propose que nous nous attelions à la suite de scottisches de Pascal Lefeuvre. Le « Ouaaiiss ! » de Marie en dit long sur les attentes de certains, dont je suis. Donc, après une bonne déconstruction, nous enchainons sur l'atelier confirmé où nous apprenons, à ceux qui ne les ont pas, les trois mélodies.
Après un travail de déchiffrement accompli d'arrache-pied, Bruno décide d'aller vérifier les dires du Président, à la Case Pépé, et comme on n'est jamais prudent dans les venelles agathoises, une fois la nuit tombée, tous deux sont accompagnés de Gilles. Pour ceux qui restent, l'exploration continue, et tout ça se termine par une mise en place d'une orchestration pour le plus grand bonheur de votre serviteur. Ça dépote, comme on dit en jardinage. Quel agréable moment. Si Lefeuvre a eu les oreilles qui bourdonnent ce soir là, c'est peut-être nous.

Marie rock'n'roll… © Pascal
…Patrice bricole © Pascal


















Puis, n'y tenant plus — surtout Patrice —, nous passons à table ; louange à Jérome, qui nous a fait un lard des familles dont tout le monde s'est goulument régalé. Quelques bouteilles débouchées, et après cet intense travail, la récréation ; ça discute de tous les côtés, et de tout, difficile d'en faire de façon concise le compte rendu. Pascal s'improvise photographe et enregistreur, pour pallier l'absence de Don Jibé, Sylvia tente quelques photos de son côté, les transfuges nous rejoignent, et nous finissons ce long après-midi dans la joie et la bonne humeur.
Après le Do, Ré, Mi, Gilles nous reparle d'Orléans (que Jeanne veuille m'excuser de cette facilité), et le pèr'Bruno nous met l'eau à la bouche en nous annonçant les prochaines Luthineries (NDLR : informations à venir, sur le blog qui bourdonne), salon des chercheurs de son pendant lequel il est plus que fort possible et sans doute pratiquement certain que l'équipage du Paratge des Sirènes sera.

On se quitte ventre plein et oreilles apaisées.

Et pour finir…
JOYYYEEUXXX ANNIVERSAIR', JOYYEUUUXXX
ANNIVERSAIR', JOYEUX
A
NI
VER
SAIRREEE
JIBÉ.
JOYEUX ANNIVERSAIRE !


Pierre.

6 commentaires:

  1. Ben mon cochon pour un improvisé photographe, belle impro ! Puis avec les bonnes légendes qui vont avec.

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    1. Peut-être, mais pendant ce temps, je ne participe pas à la déconstruction du truc. Déjà que l'Histoire de la Musique aura retenu que je n'ai jamais été dans quelque construction que ce soit !

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  2. Et Oui J.B se défile il croie s'en tenir là non rien n'arrêtera les ans qui défillent
    il peut venir avec un dessert comme il sait faire tiramichu pour LE PROCHAIN rdv.
    Super photos et commentaires encore bravo
    A mercredi

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  3. J'ai l'impression qu'on me confond avec Averell Dalton, cuando se come aqui?

    Patrice

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    1. Ce qui est contrariant, pour Patrice, c'est d'être confondu avec un personnage de Morris ; lui qui ne jure que par Hergé…

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    2. Je te rassure Patrice, sur le dessin de l'abordage ce n'est pas toi le plus grand, tu ne peux donc être Averell.

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