Surprise, un vielleux joue de son instrument dans les magnifiques Jardins de la Fontaine, à Nîmes !
Aux souvenirs d'Auguste et de Diane, entre les marronniers et les cèdres, le musicien partage la poésie de ce havre romano-gardois avec les insectes qui bourdonnent, les oiseaux qui chanterellent et les amoureux qui roue-coulent.
C'est Philippe Ibars, écrivain et photographe, qui nous fait connaître ce vielleur, lui consacrant un très sympathique article sur son blog, Dans les jardins de la Fontaine.
Afin de mieux connaître ce musicien voisin, Beaucairois d'origine, apprend-on, lisez ce papier qui vient de paraître et qui fait, une fois n'est pas coutume, référence au hurdy gurdy man de Donovan, tout en présentant en détails la vielle à roue dont joue ce promeneur qui se ressource au berceau originel de Nemausus. Et vous apprécierez, que les références de l'écrivain sont les mêmes que celles de notre chroniqueur d'Échos, Pierre, puisqu'il affirme également trouver ressemblance entre vielle à roue et un objet usuel autant désuet que notre instrument mais qui permet, lui, de partager une boisson corsée.
Avant d'aller l'entendre, dans le cadre naturel de sa scène des Jardins, soyons déjà admiratifs, car ce vielleux, Patrick Guétin, manivelle sur un instrument fabriqué par… lui-même !
> Le vielleux des Jardins de la Fontaine
À quand, un article sur Jean-Brice jouant sur le Plateau des Poètes, ou sur votre serviteur hantant, tel un homme-loup, le Bois de Valène ?
Aux souvenirs d'Auguste et de Diane, entre les marronniers et les cèdres, le musicien partage la poésie de ce havre romano-gardois avec les insectes qui bourdonnent, les oiseaux qui chanterellent et les amoureux qui roue-coulent.
C'est Philippe Ibars, écrivain et photographe, qui nous fait connaître ce vielleur, lui consacrant un très sympathique article sur son blog, Dans les jardins de la Fontaine.
Afin de mieux connaître ce musicien voisin, Beaucairois d'origine, apprend-on, lisez ce papier qui vient de paraître et qui fait, une fois n'est pas coutume, référence au hurdy gurdy man de Donovan, tout en présentant en détails la vielle à roue dont joue ce promeneur qui se ressource au berceau originel de Nemausus. Et vous apprécierez, que les références de l'écrivain sont les mêmes que celles de notre chroniqueur d'Échos, Pierre, puisqu'il affirme également trouver ressemblance entre vielle à roue et un objet usuel autant désuet que notre instrument mais qui permet, lui, de partager une boisson corsée.
Hurdy gurdy man, aux sources de Nemausus… © Lena
Avant d'aller l'entendre, dans le cadre naturel de sa scène des Jardins, soyons déjà admiratifs, car ce vielleux, Patrick Guétin, manivelle sur un instrument fabriqué par… lui-même !
> Le vielleux des Jardins de la Fontaine
À quand, un article sur Jean-Brice jouant sur le Plateau des Poètes, ou sur votre serviteur hantant, tel un homme-loup, le Bois de Valène ?
Pascal.
Yéééèèèèèèèèèès, ail quenot zise hurdy-gurdy man, and I seau son instrument (premiers essais ?) il y a sûrement plus de 4 ans.
RépondreSupprimerC'était effectivement lors d'une fête méd' à Sommières, dans la si réputée, sulfureuse et éphémère "Taverne de l'Ours", haut lieu d'agapes rabelaisiennes où Coriandre "le groupe" et Coriandre "l'asso", sous la houlette de Dame Evelyne, sévissaient par le passé...
Un temps bien révolu, du moins pour le lieu, car l'occupant actuel du garage, ex-écurie transformée ensuite en forge, et sise au RDC d'un de ces fameux hôtels Renaissance essaimant dans la vieille ville, ce restreint du bulbe, disais-je, refuse obstinément de virer les chevaux-vapeur de sa p... de bagnole (en plus, elle est moche !) le temps d'un W-E. La connerie humaine me laissera toujours un peu las !
La "déjà citée" maitresse chef-décoratrice des lieux avait le don, avec "trois bouts de ficelles et de chiffons", de replonger, par une grâce et un œil avisé, ce local 800 ans en arrière, il faudrait un livre pour narrer nos aventures "In taberna" ! Demandez à David s'il s'en souvient, lui qui y traina ses guêtres avec ses compadres !
Là, Patrick était venu me montrer, timidement, une vielle (l'actuelle, je suppose) qui, fabriquée par un non-luthier, présentait déjà de très belle facture, avec un tas de petits défauts de jeunesse
(l'acné juvénile, en quelque sorte !) mais avait un chant très mélodieux.
J'aurais aimé pouvoir tester l'instrument avec de "bonnes" cordes, car je n'étais pas "fan" des nylons utilisés... Je lui avait d'ailleurs dit que les calibres n'étaient peut-être pas adéquats (par fainéantise, je fais comme tout le monde, et me ruine donc en Savarez, mais reste total open sur l'utilisation de matos détourné pour faire sonner ce type d'instrument : alors, chercheurs, cherchez pour nous, les fainéasses, tudieu, boutez nous du matos à 3 francs 6 sous, et qui sonne !)
Bref, j'ai perdu de vue notre homme pendant des années, et par le miracle de la Sirène, le voici à nouveau devant mes yeux !
Je suis content qu'un article de la gazette agathoise lui soit consacré !
Faites lui savoir, si vous savez le contacter, que Coriandre sera, après 4 années d’absence, de retour sur les lieux de leurs crimes de lèse-bienséance, les 25 et 26 mai à venir à la Fête Méd de Sommières.
Si, à cette occase, nous nous croisons au fil des rues et venelles de la ville, ce sera un grand plaisir pour moi de tourner de conserve avec lui nos moulins respectifs, et de trinquer à la santé des allumé(e)s de la roue !
Des becs à toutes et tous
Philou
Bonjour,
RépondreSupprimerJe m'appelle Philippe Ibars et je suis celui qui a "balancé" notre vielleux nîmois...
Pour tout vous dire, il joue au niveau de la troisième terrasse, près de la maison que nous appelons le "Mas Rouge", qui est l'endroit où les jardiniers entreposent leur matériel. Grimpez vers la Tour Magne et vous entendrez les notes caractéristiques de son instrument...
Natif de Béziers, je connais bien sûr le Jardin des Poètes mais n'ai pas l'heur de connaître le Bois de Valène.
Merci beaucoup en tous cas pour ce lien, dans tous les sens du terme...
Merci, merci !
SupprimerNous allons diligenter quelques gens habitués aux murmures des bourdons, pour approcher votre vielleux solitaire.
Encore un grand bravo pour votre article !
Le Bois de Valène, il n'y a que les sangliers qui le connaissent... et Sieur Yacoub, outre le trobador de ces lieux, j'ai nommé Scribe Pascalus... Ce Bois a l'avantage que l'on peut y jouer de la vieille en étant absolument certain de ne déranger personne, hormis les dits sangliers et éventuellement les chasseurs en battue, autrement plus dangereux. ;-)
RépondreSupprimerMerci, Garrigauda !
SupprimerMais vous êtes bien généreuse : notre instrument — et son instrumentiste — n'a pas besoin de toutes ces voyelles que vous lui offrez...
Je vais donc aller faire un tour à Nimes et l'espionner de loin,
RépondreSupprimerNous avons un léger détail en commun, et je jure que je n'ai pas copier et je pense encore moins mon déco perso, Paratgiste si tu as une bonne vue le détail y est pourtant, comme quoi la vie d'une vielle est bizzard et peut sans le savoir avoir une soeur presque jumelle par le cache roue......
Si je le rencontre je vais devoir l'inviter pour un paratge à venir...
Je ne distingue aucun vielleux ou quoi que ce soit qui y ressemble sur ces photos.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si cela est une réponse au commentaire du dessus mais moi j'ai trouvé mais faut être bon paratgiste pour comprendre, et en connaître leur instrument. Si tu es curieux fais un tour de piste sur le blog et regarde bien tous les instruments tu trouveras sinon (en plaisantant) achète une bonne paire de binocles
SupprimerMerci .... je découvre ainsi un ex-voisin dont j'entendais les notes sans savoir qu'une belle Passion se cachait derrière ... Amicalement.... Claudia
RépondreSupprimer