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mardi 21 février 2017

L'Écho des Sirènes, janvier 2017

© Pierre Tissot
Bon, ben, on y est… 2017 et… le premier mercredi du mois, nous voilà à nouveau réunis. Il semblerait que les vœux de santé ne soient pas de mise, puisqu’il nous manque Marie, Camille, Thierry, Jipé… Pourvu que ça ne soit pas les microbes, qui les ravissent à la sirène.
Nous avons tout de même Magali, Fabien, Alain, Jibé, Max et… tadaa !!! Zack, qui nous arrive comme un lapin sorti du chapeau ou une colombe d’un bazooka. Plus tard, nous rejoignent, pour le second atelier, nos duettistes du double P, j’ai nommé : Patrice et Pascal.
Et que fit tout ce petit monde ? De la vielle, et, en plus, à roue, mon bon monsieur !

Et là, il faut dire qu’ils se sont surpassés, les bougres, comme dirait le cathare (celle-là, elle est à tiroir, ce qui est mal commode pour la comprendre) ; non pas en atelier — quoiqu’il y eut sueur et grincement de roue —, mais plutôt dans un morceau du XVIe (siècle, pas arrondissement), bruyamment interprété par un infernal trio : Max, Pascal et l’auteur de ces lignes. Un accordage savamment aléatoire, un rythme « d’enterrement de fourmi » (terme labellisé par Kakine), pour une interprétation qui fit saigner les oreilles et pour longtemps.
Au chapitre du confirmé, travail que sur des rythmes impairs ; les mauvaises langues dirent que Patrice révisait ses morceaux, qu’importe diront les autres, si ça apporte, et pour apporter, ça a apporté.


Quand le Paratge aborde la table (d'harmonie) © Pascal

C’est, les doigts endoloris, que nous abordâmes la table ; mais, après un verre ou deux, c’était reparti. Au menu, Zack flingue les profs, Magali s’apprête à demander l’asile politique (elle est prof), Patrice dédivinise le Christ, Jibé encense le Béziers Rugby, Fabien voue aux gémonies ceux qui lui ont fait carrément péter le permis de conduire, Max et moi enfilons, comme des perles, les jeux de mots laids pour les gens bêtes… et, par-dessus, quelques réflexions sur la politique s’invitent à la table, oh putain ! c’est 2017 ! Meeeerde ! Pas besoin d’être Michel de Nostredame (qui avait une résidence secondaire à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…), pour présager que Bfmtv, I télé, mediapart et autres canards plus ou moins enchainés vont, par procuration, s’inviter à notre table.
 Heureusement, notre preste prestid’agitateur, nous fait un numéro de smartphone, qui consiste à le laver avec un kleenex, façon nettoyage auriculaire de Don Salluste dans la Folie des Grandeurs. On s’esbaudit, on applaudit, puis, notre gardien, qui, en nous entendant se dit : « ils rient haut de janvier », vient nous chercher.

Nous quittons les lieux, après embrassades. Épisode bonus — bonus track, en langue de Molière (qui soit dit en passant, passa à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…) : alors que je suivais la guimbarde des deux P (Cf. plus haut), cette dernière cale. Je m’arrête, le Pascal opère à capot ouvert, et me dit que tout va repartir ; en-effet, elle repart. L’un derrière l’autre, nous reprenons la route.
Une centaine de mètres plus loin, les condés, la maréchaussée, les keufs, ont arrêté une camionnette blanche ; nous passons sur la pointe des pneus. Nous apprendrons, plus tard, que c’était notre pauvre Fabien qui subissait un contrôle ! Quand on pense aux conversations de table, on pourrait craindre que Zack révolvérise Magali, que l’esprit du père Combes apparaisse à Patrice, que l’ASBH remonte au classement, que Max et moi nous mettions à avoir de l’esprit ; heureusement, il n’en est rien.
Cependant une question reste en suspens : comment allons-nous retrouver Fabien ?


Pierre

mercredi 8 février 2017

L'Écho des Sirènes, décembre 2016

© Pierre Tissot
Écho de décembre en novembre. Comme dit le bon proverbe : décembre en novembre, Pâques à la Chandeleur.

Ainsi, dérogeant à la Règle du premier mercredi du mois, le Paratge se tint, et le premier, et le dernier mercredi de novembre.
Qu’est-ce-à dire ? Deux compères animateurs d’atelier ne pouvaient être présents le mercredi suivant, il fut donc voté (sans bourrage d’urne), à l’unanimité, de déplacer la rencontre.

C’est donc en nombre que le banc de rames se complétait, ce mercredi 30 novembre 2016 à la Calendreta des Polinets. Dans une régularité métronomique, mais pas trop nomique non plus, se succédaient les deux ateliers qui font désormais la réputation du Paratge.


Rame, rame, rameurs, ramez © Pierre

Nous attendions Ana, qui n’y fut pas, Jipé, disparu des radars, et Camiiille, toujours retenue à Montpellier.
Sinon, il y eut du monde. Tours de roue, coups de chien, morceaux, exercices et conversations divers, tout y était à des niveaux variés.

Le repas hors sac fut, une fois de plus, l’occasion de parlotes et bons mots ; puis, ce fut l’heure du poton, pour le dernier Paratge 2016.


Patrice et Jean-Brice, nez dans les voiles © Pascal

Cordages, toutes voiles dehors © Pascal

Deux jeunes moussaillons : Pierre et Thierry © Pascal

Pierre