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mardi 8 décembre 2015

Vielle Siorat à vendre : modèle pour gaucher

C'est Noël, et vous feuilletez les catalogues des merciers du canton pour dénicher enfin la vielle de vos rêves. Une Pajot, une Pimpart, une Nigout, une reluisante Chougnard® d'époque ?

Entre tous ces instruments, vous êtes perdus. Les uns brillent de tous leurs bois, les autres ont des options multiples, certains ont appartenu à des éminences rares. Nous vous aidons à vus décider, à faire le choix évident.

Testé au banc des vielleuses et vielleux du Paratge, voici les détails d'un instrument nouvellement en vente et conseillé par l'ensemble des musiciens du Paratge, puisqu'il a été joué durant plusieurs années par Pierre, au sein dudit ensemble de vielles.

> Exceptionnel : vielle pour gaucher !

Vielle à roue Siorat
Modèle soprano.
Deux chanterelles (accordées sol à l'octave).
Deux bourdons, une mouche (Do, Sol, Sol).
Un chien (en Sol).
Six cordes sympathiques.
Modèle acoustique, mais qui peut être sonorisé (toutes les trappes pour le montage en électrique sont présentes).
Étui solide pour le transport, sangle, colophane.
Attention modèle pour gaucher (manivelle en main gauche, clavier en main droite).









Prix : 3000 euros
Lieu : département de l'Aude
Contact : ane-bleu [a] orange.fr

lundi 30 novembre 2015

L'Écho des Sirènes, novembre 2015

© Pierre Tissot
Encore un mercredi où je cède aux chants des sirènes ; et, quoique avec du retard, je rejoins le Paratge à Pézenas. À l’arrivée, j’y découvre les désormais traditionnels Marie, Thierry, Jibé et Alain, mais s’y ajoute : le Jipé, désormais à l’heure, une Boudet sur les genoux (à ne pas confondre avec un bout doux sur les genêts). Me sachant co-rédacteur du blog, notre Jipé me fait remarquer l’absence du luthier dans la liste du blog, boudons-nous Boudet, que nenni c’est juste Chougnard© qui prend de la place. Promis Jipé, on l’ajoutera.

De la demi-surprise, arrive la surprise, derrière une Dinota de location se tient un pétillant jeune homme : Fabien. Venu de Gignac, cet habitué du balèti en pince pour la corde frottée, à tel point que, se sentant esseulé sur cette terre qui est à la vielle à roue ce que le Berry est au hautbois du Languedoc, le gars s’adonnait aux cours vidéo du Vacher pour apprendre les bases (le contrepet est plus drôle ici, mais je vous laisse le trouver). Mais comme un bon repas attablé avec quelques potes valent mieux qu’un selfi de sa bouffe balancé à 2000 potes virtuels sur facebook, notre jeune viellant décida — et bien lui en prit — de nous rejoindre.

Fabien, la surprise du Pif Dinota Gadget © Jean-Brice


En premier atelier, on travaille le Kâma-Sûtra de la poignée, ou les positions pour tirer de meilleurs coups dans un tour de roue. On y travaille, teste, répète, explique et discute. Puis, comme des pauses s’imposent, Jibé nous raconte ses chinoiseries avec une élève orientale à laquelle il donne des cours avec traduction. Cela doit être coton de donner de tels cours sans choper le bourdon, mais, à force de bonne volonté, le conseil se renforce et le confus s’y use. Quitte à nous endormir moins cons le soir, il nous apprend qu’en chinois, le bourdon se dit won won. À vos imaginations pour tenter de trouver le nom des autres cordes, toujours dans la même langue.
D’ailleurs, Jibé continue à nous intriguer, puisqu’on le voit régulièrement consulter son portable avec une mine de conspirateur et, lorsque nos regards se font insistants, il coupe court en nous disant « vous allez voir le nouveau… ». Le nouveau quoi, le nouveau qui ?

Au cours de l’atelier, le Jipé me pose une colle ; en-effet, mon chien ne vibrerait pas. J’en demeure interdit, Jibé incrédule, Thierry goguenard, les autres dépassés. Siorat m’aurait vendu un chien d’arrêt ! « Et pourtant elle vibre ! » s’exclama un Jibé galiléen. Oui, mais sans bouger, selon Jipé.
L’énigme est là, on connaissait le vélo sans les mains, le génie sans bouillir, l’avion sans ailes, le café sans sucre, la bière sans alcool, la cigarette sans filtre*… bizarre, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre. Maintenant, il est vrai que rapport à un berger du Morvan, mon chien claque moins, mais bon… de là, à dire qu’il le fait sans bouger, le mystère reste entier.

Pierre et Jean-Brice, génies-sans-bouillir © Jean-Brice


Ana nous rejoint et s’assoit près de Fabien, du coup les Dinota sont ensemble. Une fois de plus, Jibé consulte son portable et lâche que le nouveau s’est paumé. Du coup, on sait qu’il va y avoir encore du nouveau, et que ce dernier tourne dans la Zone d’Activité Commerciale attenante.
Quelques minutes plus tard, tadam ! Zack apparait, pas les magasins, le bonhomme, d’ailleurs il y a un K. Entrée remarquée, il envoie deux trois blaguounettes qui font tordre Thierry, dont Zack pensait qu’il était plus petit. Et, à propos de petits, nous apprenons, toujours de Zack, que le lutin pue, sans doute pour éviter qu’on ne l’écrase.

Ana nous rejoint et s'assoit près de Fabien, dit la chronique… © Jean-Brice

Patrice et Jean-Pierre dit Candide Renoir, dit la chronique © Jean-Brice

Quelques minutes plus tard, c’est le Pat qui nous rejoint, il nous explique une histoire avec Candice Renoir qui lui fît louper la sortie de l’autoroute et se retrouver à Lodève, en tout cas, malgré le retard, notre vielleux ténor arrive de moins en moins à l’heure des repas, faisant mentir sa légende.
Sur ce, Jipé plie vielle et part (NDLR : seul le rédacteur de cette chronique assumera cette pub déguisée pour une marque d'eau en bouteille), Fabien ne tarde pas à lui emboiter le pas, nous attaquons l’atelier confirmé. Fabrice propose d’autres morceaux, dont un rythme à cinq temps sur un morceau médiéval qui est d’habitude rythmé sur un mode pair, ce qui fait dire à Thierry que c’est de l’impair malléable.
Puis,   après présentations et discussions, nous embrayons sur un nouveau morceau.
Vient enfin la troisième mi-temps, le repas sur le pouce. Nous nous attablons, et nous apprenons que Zack est magicien. Notre auberge espagnole devient le cadre d’un close up avec un débouche wc de hamster et un jeu de cartes, c’est surréaliste et pourtant ça marche. On en profite pour faire connaissance avec ce nouvel arrivant, qui est resté partager le pain et le sel avec nous. Au gré des conversations entrelacées, il est question de la Bellucci, et Zack nous apprend qu’outre Pyrénées on le confond souvent avec son ex, ce que la gent féminine du Paratge ne partage pas (de là, à dire qu’il y a trop d’Ibères métropes…). On avait Alain de loin, on a Vincent cassé, comme dirait Jean Brice de Nice. Moi qui lui trouvais une touche Kid Creole and the Coconuts.

Zack-le-Magicien : il fait apparaître Bellucci,
des noix de coco, une vielle © Jean-Brice


















On palabre, je ressors de ma musette l’idée de travailler sur les pommeaux de vielle dont nous parlons avec le Thierry. Doucement la soirée tire à sa fin, on tchache encore sur le trottoir devant l’école, puis nous nous quittons, nous donnant rendez-vous au mois de décembre. Un Paratge qui s’étoffe en somme et c’est tant mieux.


Pierre


*Fumer c’est pas bien et boire avec mode et ration.

mercredi 4 novembre 2015

L'Écho des Sirènes, octobre 2015

© Pierre Tissot
Marie... aquí
Jibé... aquí
Thierry... aquí
Max... aquí
Alain... aquí
Pascal... aquí
Patrice... aquí
Sylvia... absenta
Ana... absenta

La rentrée se faisait, en ce premier mercredi d'octobre, à la Calendreta de Pézenas, avec, dans la cour de récré, un petit nouveau, ancien : Jipé. Attention ! pas Jibé : chez le premier la queue est en haut, chez le second elle est en bas, ne pas confondre le p et le b.
Je reviens au nouveau. Dans la cour, assis à côté d'Alain, Jipé ― ou Jean-­Pierre, pour ceux qui ne sont pas familiers. Paratgeur de la première heure, qui avait disparu des rencontres quelques années, et qui revenait nous dire un petit bonjour et voir s'il y avait encore de la place en premier atelier. Place il y a, comme qui dirait, tout vielleux prêt à s'investir et à travailler dans la convivencia est toujours le bienvenu. Quoiqu'il en soit, il nous abandonnait, à charge de revenir les prochaines fois, au début de l'atelier.

Cette année, par l'entremise de Jibé et les bon soins de Thierry, on inaugurait le Garatge des Sirènes, une sorte de copier-coller du principe Lefeuvre / Mounier, avec tout le respect dû à nos aînés en idée : le luthier intervient sur vielle durant l'atelier. Don Jibé rapportait une vielle à régler à Thierry. Ainsi, alors que nous répétions exercices et morceaux, l'homme des bois, de lutherie, œuvrait dans l'arrière salle. Quand il y a un bref pépin sur ses vielles, Thierry l'affronte. Ta ta ta, ta tata, ta ta !!!

Avec Thierry, concept Garatge des Sirènes © Jean-Brice

Le Garatge des Sirènes, la vidange des 10.000 tours © Pierre Tissot

Pour l'initiation, Jibé revient aux fondamentaux des fondamentaux, la transcendance originelle et vecteur de tout ce qui s'en suit, du coup de Huns. En effet, un mauvais coup de Huns, mal placé, pas dans le tempo, et on s'en va mordre le gazon, comme disait Attila qui s'y connaissait en jardinage. Et un..., et un..., et un... ça ressemblait à un banc de rame dans une galère romaine. Il faut ce qu'il faut, ma bonne dame, et comme disait Chopin à Musset, sur le perron de Nohant, pendant que George marchait : « On se souvient toujours de son premier coup ! ». Du coup, personne n'y coupa.

Puis, quelques petits morceaux par là-dessus, pour adoucir l'aridité de la chose, et Pascal, puis Patrice, nous arrivaient. Ce dernier, passant la sublime porte et entendant nos travaux, s'exclamait : « Ça bosse dur, ça bosse fort ! ». C'est aussi ça, la touche Paratge des Sirènes.

Ça bosse dur, ça bosse fort : la preuve par l'image © Jean-Brice

On passa, sans transition, du premier atelier au second, et on remit tout le monde aux Balkans, en travaillant le morceau de Brégo. On se rafraichît mémoire et menottes, Max en profita pour apprendre les mélodies, on discuta temps et découpage rythmique. Le temps passa en reprise et en essais, puis le tête pleine et le ventre vide, vint le moment de mettre la table et ce qu'il y a dessus.

Chacun y alla de ses anecdotes. Pat nous raconte les enregistrements faits avec Pascal et l'ami Mathieu de Vagarem. Précisons que ce dernier est sonneur, preuve que le vielleux n'est pas sectaire, et que Pascal s'adonne aussi au coussin péteur, preuve que le vielleux est capable de traîtrise (quitte à taquiner Kakine, méfions-­nous du vielleux qui dort, il y a peut­-être un cornemuseux qui sommeille). Pascal, à ses heures perdues, s'adonne aux joies de la boha, prononcer bou... heu, en expirant largement le h, à moins qu'il soit question d'en aspirer fortement ; quoiqu'il en soit, ça ne se prononce surtout pas comme cela se lit. Comme disait l'autre Marseillais, dans une pub pour la tarte flambée, « Je sais pas le dire, mais je la mange bien ! ». Enfin, quoique le Pascal ait joué en terrain bouHeux, tout ce beau monde a enregistré du médiéval qui bouge.

Nous évoquons l'absence sylviesque, qui nous joue, après Apollinaire, les 100.000 vielles, puisqu'elle nous préfère, la coquine, les vielles morvandielles, bien plus nombreuse aux nôtres, piscénoises.
Pat et Max nous évoquent leur passé dans les tavernes danoises, où ça sentait bon le rollmops jusque dans le cœur des krisprolls, et dont ils tirèrent une leçon : quand Danois sains, vielle vient, à Danois pleins, fifre tiens. Il parait que ça permet de conserver l'instrument plus longtemps.

Pat et Max, survivants de la conquête danoise d'un siècle passé © Jean-Brice
 
Les sujets et occasions de rigolades furent, ma foi, nombreux, et j'en oublie, comme toujours, un nombre incroyable. Il y fut aussi question d'un éventuel déplacement en terres alsaciennes, mais ceci est une autre histoire...
En conclusion, toujours une bonne ambiance, et la joie de se retrouver autour de la vielle à roue et de la table.

Au prochain Paratge, donc !


Pierre

lundi 26 octobre 2015

L'Écho des Sirènes, septembre 2015

© Pierre Tissot
Il était presque de coutume, une fois l'année des Sirènes (équivalent à une année scolaire) terminée, de se rendre chez Marc, à Clapiers. Cependant, dates des uns, vacances des autres, concerts des derniers, gênaient passablement la tenue de la rencontre. Aussi, pour que le son continue, nous décidâmes, avec la bénédiction de Marc, de reporter nos rencontres de Saint-Clapiers en septembre.

C'est en guise d'ouverture d'une nouvelle année du Paratge des Sirènes, que nous nous retrouvâmes devant l'ermitage du vielleux clapésien, clapérois ou clapétois, à moins que ce ne soit clapétien. Pascal hurdy gurdy coach (en français dans le texte) de Marc, nous y attendait de pied ferme, devant le portail, frétillant comme un épagneul avant la chasse (au lapin, forcément). Marc et sa compagne Kakine nous accueillaient royalement dans leur villa, à la fois atelier et galerie (Atelier KM), tant les œuvres des uns côtoient les créations des maîtres de céans.

Nous confrontions nos souvenirs de vacances : Jibé de Belle-Île, moi de l'Île-de-Beauté, Marie écrasait une larme sachant que la rentrée sonnait le glas de ses grandes vacances, Alain accusait le jet lag Valros­-Clapiers, de près qu'il est de Pézenas, il devenait instantanément Alain de loin. Mais la liste ne serait pas complète, puisque Ana délaissant ses quarks, Patrice jovial et débonnaire, Thierry glabre, allongeaient la liste des participants. Ce dernier, entre deux rasages, en avait profité pour commettre une nouvelle vielle. Ainsi, autour du berceau (autre nom de l'étui à vielle), telles de bonnes fées ou de bons faits, nous y allions de nos commentaires pour dire que c'était une vielle au poil.
Ne manquaient à l'appel que l'ami Max et l'inoxydable Sylvia, dont le sobriquet commence à prendre du plomb dans l'aile (pour peu qu'un sobriquet vole). En guise de rite de passage, un plateau composé d'un assortiment de citronnelle assurait notre lustration, pour éviter de donner à manger aux nuées de moustiques encore présents en cette saison.

 
Le Paratge des Sirènes, avec Marc : scottische, citronnelle et moustiques © Kakine


Un cortège d'amis du couple, conviés à la fête, nous rejoignit aussitôt. Le Paratge pouvait commencer.
Il faut dire qu'un Paratge de Marc est à celui des Sirènes, un paratge des antipodes (où l'ami Bruno va souvent accordéonner) ; en ce sens qu'un Paratge des Sirènes c'est : 1 dose d'auberge espagnole pour 4 doses de vielle (comme le Ricard, me dirait Alain) ; un Paratge à Clapiers c'est : 4 doses d'auberge espagnole pour 1 dose de vielle. Et quelle auberge espagnole ! les mets que le couple nous offrit relèguent les nôtres à un pique-nique de bord de route, tout y était à satiété (à ne pas dire la bouche pleine). Pat ressemblait à un bambin dans un magasin de jouets, ne sachant plus où donner de la fourchette.

Les conversations allèrent bon train autour des tables, cependant que nous profitions encore des derniers feux de l'été et de ses dernières soirées.
Puis, comme il fallait tout de même se mettre à l'ouvrage, nous sortîmes les vielles pour envoyer quelques morceaux. Un petit air de l'atelier débutant permettait de mettre tout le monde dans le bain, puis, une fois fermés les Guillemains (car le morceau était d'eux), on ressortit la dinde pour la bourrer à nouveau.

Au Paratge des Sirènes, y'a ceux qui viellent et y'a ceux qui veillent  © Kakine

Les vielles se déroulèrent comme à la parade : duo, quatuor, quintette et... prise de tête.
En effet, nous ne fûmes pas sans remarquer que Kakine appartenait à cette ribambelle d'épouses qui supportent le crin-crin rouisique de leurs maris, stoïquement, encore que le stoïcisme a aussi ses limites ; il y a des murs, comme dirait Hadrien, qu'il ne faut pas franchir, celui du son en est un.
Cependant que Marc et Pascal, exécutaient une "Gnossienne" ou autre gymnopédie de Satie, Kakine régalait son auditoire de quelques saillies verbales dont le « Jouez­-nous autre chose qu'un enterrement de fourmi ! » fut le fleuron. C'est à se demander si elle n'est pas achetée par des sonneurs de cornemuses (pour suivre les théories du complot pascaliennes).
En tout les cas, il y eut force rigolade, et je me demande s'il ne serait pas de bon ton d'envoyer à Kakine un florilège des meilleures mauvaises blagues sur la vielle à roue (aux Éditions La Cornemuse Rieuse). Ça caquetait dans le public, à tel point que le spectacle fut parfois plus dans les gradins que sur la scène.

Le Paratge des Sirènes, avec Marc, dans une version de "Chypre" © Kakine


À une heure avancée de la nuit, nous quittions la maison de notre amphitryon, anachorète de la vielle à roue et de son admirable épouse (« L'abnégation face à un instrument à roue est toujours admirable », Lance Armstrong reprenant la maxime de Louis Dominique Cartouche), qui nous ont offert une si belle rencontre. Le Paratge des Sirènes 2015/16 semblant, une fois de plus, être un bon cru... « poil au ... » dirait Thierry.



Pierre

jeudi 15 octobre 2015

Vielle etc. 2015, à St-Georges-Nigremont

La seizième édition, déjà ! Un festival consacré à la vielle à roue annonce sa seizième édition : incroyable, non ? Lors, allons-y !

Tout commence le samedi 17 octobre.
Dès 14h30, une rencontre-atelier, autour de Patrick Bouffard. Les chiens, en laisse ou sans laisse, peuvent entrer.
À la même heure, stage de danses du Massif Central et du Centre-France. On change le patronyme, c'est Patrick Graval, qui recentrera sur les sujets, donc.
À 19 heures, un beau moment : le repas ! Visiblement calqué sur les habitudes du Paratge piscénois, il sera question de panier, d'auberge espagnole, d'échanges d'épices et de vins.
À 20h30, bal traditionnel, autour (en ronde ?) de Gilles Dubois, avec Philippe Prieur & Cie. Le Quasi Quatuor sera aussi quasiment sur scène ; jeunes lascars de la new correzian connection, ça va crier !




Réveillés ?
Un dimanche banal : sport, apéro, pique-nique. Voyez plutôt…
Dès l'aube, vers 9h30, balade musicale et découverte du pays, avec Olivier Durif, randonneur émérite, entouré de quelques amis tous autant bons marcheurs.
À midi, l'autre grand moment du week end : le repas !
À la nuit tombée, vers 15h, bal traditionnel, avec Patrick Bouffard C'PYA (comme le chantait Village People), Dominique Bonin & Cie, pour un bal ultra cadencé (« kolé séré, nou té ké ka dansé »), ça va giater !

On organise le covoiturage ?
Le premier qui trouve où niche St-Georges-Nigremont peut conduire le VW !

Renseignements et inscriptions : CRMTL / 05 55 27 93 48
http://www.crmtl.fr/

lundi 12 octobre 2015

Vielle à roue Kerbœuf, à vendre

C'est dimanche et vous filez en quête du vide-grenier de votre canton, pour dénicher la vielle de vos rêves. Une Pajot, une Pimpart, une Nigout, une reluisante Chougnard® d'époque ?

Entre les moulins à café Peugeot et les épinettes sans roue, vous avez, enfin, repéré le stand où de jeunes gens qui ne savent rien à l'art et à la poésie sonore se débarrasse d'une machine infernale qui prenait poussière dans les combles de cette vieille maison de village achetée en viager il y a si longtemps.

Testés au banc des vielleuses et vielleux du Paratge, voici les détails d'un instrument nouvellement en vente et conseillé par Sylvia.

> Vendue !

Vielle à roue Kerbœuf
Très belle vielle à roue ronde soprano, facture de type Jenzat.
Bernard Kerbœuf, 1999.
Instrument estimé entre 3000 et 3500 euros.
Marqueterie et décorations traditionnelles.
Tête sculptée, fleurs sur le plumier                                 
Deux chanterelles, une mouche, une trompette,
deux bourdons, quatre cordes sympathiques.
Capodastre sur le chien et bourdons.
Accordeur et micros de sonorisation.
Flight blanc, sangle et trépied, en sus







Prix : 3000 euros
Contact : leparatge [a] gmail.com

mercredi 7 octobre 2015

Abordage sonore, à la Calandreta de Pézenas

Sylvia, Marie, Ana, Thierry, Alain, Jibé, Max, Pascal et moi avions rendez-vous, le 30 juin dernier, pour la fête de clôture de la Calendreta de Pézenas, et marquer dans une atmosphère de convivencia la fin d’année des polissons des Polinets.

Thierry, tout en confiance © Sylvia

Outre la joie de se retrouver pour ce petit bœuf festif, le temps fut avec nous pour offrir une belle soirée de début d’été, où l’allongement des jours permit à chacun de surveiller dans la lumière vespérale son tour de roue.
Aux stridulations des chiens de vielle répondirent celle des grillons, sertissant les rires et les danses des convives, brillants de l’éclat des lampions. Le service image et son était là en la personne de Jérome, et le Paratge put s’enorgueillir de mettre en avant un jeune vielleux : Noé. Ce dernier, intimidé, et par le public, et par le nombre de vieux de la vielle qui l’entouraient, sut prendre sur lui pour entrainer dans le sillage de sa roue le reste du peloton.


Lumière vespérale sur tours de roues © Jérôme

Le Paratge : de sept à soixante-dix-sept ans © Jérôme

On égraina les morceaux que Don Jibé nous avait envoyés les semaines précédentes, et nous pûmes nous régaler de quelques moules, vins et autres saucisses, dans un plaisir de blagounettes et conversations variées, que les comparatgeaires échangèrent avant la grande coupure estivale.

Rendez-vous fut pris pour la rentrée, après avoir souhaité de bonnes vacances à nos nouveaux hôtes qui, depuis deux mois, accueillent le Paratge des Sirènes.


Pierre

mercredi 9 septembre 2015

L'Écho des Sirènes, juin 2015

© Pierre Tissot
En lisant les lignes qui vont suivre, on comprend que deux mains supplémentaires doivent précéder les deux gauches de notre rédacteur en chaire. Collons-nous à l'exercice, afin que le lecteur ne se demande pas s'il a manqué un épisode.
Pour narrer les premiers sets de ce troisième de juin — jour où nous célébrions l'anniversaire d'un autre gaucher célèbre, Rafael Nadal  —, allons chercher dans les registres flottants du processeur quelques bribes de l'architecture complexe de cet ultime Paratge de printemps.

Alain, Sylvia, Marie, Max et Jean-Brice se pointèrent les premiers dans notre nouveau fief piscénois. Démêlant leurs cordages, ils travaillèrent quelques musiqueries, de celles que l'on joue joyeusement sur les places publiques où les balètis sont habituellement donnés, et prirent sérieusement tout ce temps pour parfaire l'interprétation et la technique de ces répertoires, sachant qu'après l'arrivée des autres vielleurs attendus, la rigueur ne serait plus qu'un souvenir (et encore, pour des mémoires défaillantes).


Patrice et Max, avec quelques partitions qui ne font pas rigoler © Pascal

Avec Patrice, nous arrivâmes vers dix-neuf heures. Le temps d'effectuer un créneau avec nos vielles alto et ténor, vingt minutes supplémentaires s'additionnèrent lentement avant d'entrer dans le réfectoire à bourdons.
Nous bavardâmes une petite heure, nous racontâmes quelques anecdotes, regardâmes la montre en se demandant si l'on jouait un peu ou si l'on passait de suite à table ; mais nos compagnons, très sérieusement, nous firent remarquer que la tablée ne serait mise qu'à l'instant où Pierre s'annoncerait. Du coup, nous ouvrîmes les flight cases, nous accordâmes (pour gagner un peu de temps), balançâmes un lot de partitions sur les pupitres (histoire de faire croire que nous n'étions pas là pour plaisanter), textâmes quelques infos audit Pierre pour lui signifier de se magner. Et de rapporter des chips et du saucisson.
Pierre se fît attendre, d'interminables minutes, peut-être même des quarts d'heure. C'était bien la première fois, qu'il était ainsi en retard. Nous nous inquiétâmes. Viendrait-il ? Mais seulement, penserait-il aux chips et au saucisson ?


Pascal



Il est en somme bien difficile d’avoir un Écho, lorsqu’il est lointain et c’est ce qui se passe : prévu pour être écrit à quatre mains, car étant arrivé sur le tard (NDLR : sans lard !), j’ai laissé filer le temps et ma mémoire qui va avec.
J’arrivai donc pour l’atelier confirmé, et retrouvai la ribambelle des rouets vielleux. Nous constations, une fois de plus, combien il était agréable de se réunir dans les stalles des Polinets (autrement plus salubres que celles bien réelles près desquelles nous dormîmes, Marie, Jibé et moi, lors du stage chabenatien).

Marie fait sauter les notes © Pascal

Il me semble — si mes synapses assurent encore la liaison —, que Thierry nous présentait une énième vielle : le bonhomme est frappé de T.O.C.A.R. (Trouble Obsessionnel Compulsif À Roue),   et il est loin d’en être un, le bougre. Puis, si Alois… Alzheimer, si mes souvenirs sont bons, me prêtent bonne mémoire, nous avons travaillé le morceau du Pat, et en particulier la seconde voix pour laquelle Marie intervint ferme afin de faire sauter une note ici ou là (anticipant en cela les directives de l’Education Nationale, chez qui on discute âprement sur la présence ou l’absence de notes).


Patrice et Pierre interprètent le thème "Dans le flou de la remembrance molle" © Pascal

Ma mémoire sélective doit oublier maints bons mots et autres saillies drolatiques qui caractérisent notre brochette estivale, mais, dans ce flou de la remembrance molle, surnage le souvenir d’une bien bonne rencontre, comme le Paratge en a désormais le secret.


Pierre

samedi 15 août 2015

38e Fête de le vielle, à Anost

L' an passé, le Paratge des Sirènes jouait à l'occasion de la Fête de la Vielle, à Anost. Cette année, notre Sylvia sera, à nouveau, de la fête. Pas toute seule, avec tous ses amies et amis. Elle nous racontera, sûrement !

Cette 38e Fête de la vielle a lieu, du 20 au 23 août 2015. Et cette édition 2015 sera à la hauteur de sa réputation, avec un concert exceptionnel de Pigalle, et toujours des scènes ouvertes, concours de jeunes talents, initiations aux danses trad’, stages de vielle, de musique de Bresse, exposition, conférences, stages de musique d’ensemble, stages de danses des Flandres, d’Auvergne, de couple et du Morvan, théâtre, marché des luthiers, groupe folklorique de jeunes Slovaques, bœufs à tous les étages !



Au programme : Pigalle, La bande de Vielles, Babouchs’ka, Hopland, Bachelinen Morvan, La Perdrix Rouge, Hurdy Gurdy project, Plot and Split, Raill’hard, Entre deux, Orève, etc.

Renseignements : tél 03 85 82 72 50

jeudi 25 juin 2015

Vielle à roue, en forme de viole

Les facteurs d'instruments, et particulièrement nos amis qui fabriquent les vielles à roue, nous surprennent toujours. Il y a ceux qui suppriment les cordes, ceux qui se passent de manivelle, ceux qui déposent carrément la roue. Nous en connaissons même certains — suivez notre regard —, qui piercent les roues des vielles. Et tant d'autres.

La vielle que nous découvrons aujourd'hui n'a pas de clavier. Mais ses cordes sont frottées et pincées, comme une vraie. Elle est donc une cousine très germaine de notre vielle à roue, appartenant au beau lignage auquel organistrums, chifonies et lyres des mendiants se rangent.


Vielle à roue en forme de viole, Musée municipal de Bourg-en-Bresse © Philippe Hervouet

En forme de viole, de violon, on ne connaît l'élégant artiste qui l'imagina. Les grandes ouïes et sa longueur de 75 cm et largeur de 25 cm rappellent, forcément, les instruments du quatuor. Même si, elle ne devait, probablement pas, se jouer la caisse posée entre le menton et l'épaule…

Conservée en la magnifique et historique ville de Bourg-en-Bresse, au Musée municipal abrité dans le monastère royal de Brou, depuis 1984, elle aimerait sans doute bien se parer de cordes, de coton et d'un peu de colophane…


Pascal.

mardi 2 juin 2015

L'Écho des Sirènes, mai 2015

© Pierre Tissot
Depuis le mois de mars, il y avait brainstorming : chez certains membres, plus que chez d'autres, mais, quoiqu'il en soit, il y avait péril en la demeure, puisque nous devions trouver un nouveau point de chute. Sylvia et Jérome nous accueillirent, sans poisson, mais à la seiche, le premier avril, cependant, il nous fallait trouver une solution.
Quelques coups de fils et messages plus tard, espoir, tuyaux percés ou non, appels entre nous, courriels et autres, c'est en dernière minute que Jibé nous apporta la solution. La Calandreta de Pézenas acceptait d'être un nouvel asile pour les fous de la roue que nous sommes. Et, un peu comme un épilogue de nos anciennes aventures équines du stage de Fontvieille, nous prenions nos foyers chez les Polinets. Mais ici, le cadre (noir) est impeccable.

Pour Sylvia, brainstorming veut dire "prise de tête" : la preuve
© Jean-Brice

Sur le pont, Marie, Sylvia, Ana, Alain, Thierry, Jibé et moi, rejoints, plus tard, par Pascal.
Dans un premier temps, nous étions tout en admiration devant notre nouvelle salle, grande, avec plein de place pour s'assoir, et, comme pour faciliter notre auberge espagnole, un coin repas. Pas de voisins autour, dessus ou dessous, donc pas de risque de traumatiser du nerf auditif ou de vriller du tympan.

Jean-Brice, de la puissance dans la mêlée
© Sylvia
Marie, planquée, attend la rentrée
© Jean-Brice

















Pas de vitrine pour une « scrutation » curieuse de passants qui en oublient de regarder où ils marchent, pas de risque d'être « sérafiné » par un allumé de passage, en somme, une retraite pour les ascètes en carton que nous sommes. Du coup, nous étions tous à pied d'œuvre pour notre thanksgiving récurent : on a bourré les dindes.
Puis, les Frères Guillemain furent de la fête, avec un morceau de leur cru. Jibé, menant le premier atelier, nous initie au faux dilemme en demandant, à propos d'un morceau : « vous voulez que je le joue moins vite ou plus rapide ? »

Alain prend les commandes, ça roule !
© Jean-Brice

On fait une pause, qui permet à Alain de prendre la commande, un peu comme en terrasse, puisque notre vielleur est aussi cabaretier à proximité de notre nouveau lieu de rendez-vous. Il ne manque plus que la grillade, et c'est déjà les vacances.
Nous discutons ferme du stage avec Gilles Chabenat. Chacun y va de ses anecdotes, puis, c'est le Pascal qui prend la barre. Auparavant, Marie, sans doute inspirée par Jibé, pense, concernant le repas en commun, « qu'il vaut mieux manger maintenant et casse-croûter après », on sentit planer l'esprit de Patrice parmi nous, durant quelques secondes.

Pascal, et ses rondes lunettes
© Jean-Brice
Pierre, rond comme un coing
© Jean-Brice

















Revenons à Pascal ; un atelier bien rempli, travail sur les rythmes impairs, puis, en guise de suite à Fontvieille, nous revenons sur le difficile sujet des modes. À dire vrai, cette session de mai est plutôt bien remplie ; cet isolement est décidément propice au travail, bien qu'on y ait perdu une certaine couleur locale, un aspect « dans son jus ».
Autre lieu, autre ambiance.

Diogène dormait dans un tonneau, Thierry philosophe sur une roue
© Jean-Brice

On installe les tables pour le traditionnel repas commun, les discussions vont bon train, des projets, des idées, des envies ; il est clair que, si Pézenas se pérennise, le Paratge reprendra du poil de la bête.
Seul l'avenir nous le dira !


Pierre

dimanche 24 mai 2015

L'Écho hors-série : stage avec Gilles Chabenat

© Pierre Tissot
On peut dire que le quarté du Paratge (Marie, Sylvia, Thierry et moi) attendait ce stage avec Chabenat. Cela faisait quelques mois que nous rongions notre frein et, à l'approche d'avril, on ruait carrément dans les stalles. D'autant qu'en attendant, on sut qu'on allait y retrouver Juliette et Joan Pèire, qui étaient venus nous rendre visite à Agde, et Raphaëlle, qui fut des nôtres il y a peu.

Aussi, le jour dit, Jibé fit rugir les chevaux de sa Pigeot break, et à 9h30 pétantes, on était à pied d'œuvre à Fontvieille. Pour tout dire, nous n'étions pas les seuls, jugez donc : quatorze stagiaires (nous inclus), de provenances diverses, couvrant Paca, Languedoc-Roussillon, jusqu'à pousser une pointe en Midi-Pyrénées ; un plateau dégustation façon Grand Sud.
Et, pour ce qui est de déguster, Gilles a dégusté. Dur, pour celui qui ne connait pas la tchatche bien de chez nous, avec une bonne farce faite de galéjades de premier choix (il faut dire, qu'à la longue, on peut en avoir marre, "au diable !" comme disait George). Nous aussi, d'ailleurs, on a dégusté, mais sur un autre registre, celui du travail de vielle.
Tout le samedi fut mis à profit, pour débourrer les morceaux envoyés quelques mois plus tôt ; nous avons cravaché pour apprendre, éperonnés par Gilles tout en conseils, proposition d'orchestration, trucs et astuces. Une belle dynamique de travail dont l'objectif était l'ouverture du bal du soir.


                             Jean-Brice, Marie, Pierre : le Paratge au triple galop © Bertrand Bonnaud


Puis, nous nous séparâmes avant le repas ; Thierry, pour une fois, créchant à proximité, fit un saut chez lui, Sylvia, venue avec son van, stationnait près de la salle polyvalente, quant au nous-trois, nous partîmes en quête de notre gite réservé par les bons soins de Jibé.

Nous arrivâmes dans une sorte de centre équestre, servant aussi de refuge aux cavaliers. L'accueil le fut quelque peu, mais on va pas être à cheval sur la politesse. Le Jibé s'éclipse, revient quelques minutes plus tard, avec les épaules en dedans. Puis, avec une économie de mots, la tenancière (qu'il s'évertuera, plus tard, à appeler la Ténardier) nous montre la salle de repos, et je me dis, soudain, qu'un l est de trop. Quand nous vîmes le reste, nous tirâmes au renard : la chambre était à l'avenant, meubles de guingois, literie aléatoire (enfouissement fœtal pour moi, sommier planche pour Marie, et traverse de bois pour Jibé), le tout dans une odeur de renfermé et de sueur rance — je saute la description des sanitaires et de la salle de bain, qui nous arracha un fou rire nerveux. Il était tard, impossible de se retourner et de chercher ailleurs, ne voyant pas l'intérêt de tailler des croupières aux propriétaires qui n'avaient pas l'air de partager notre notion de la saleté, nous partîmes au triple galop rejoindre les autres pour le repas.

Sylvia, Pierre et Jean-Brice : on ne s'accorde pas, on ne respire plus, le bal va commencer !
© Bertrand Bonnaud

Parmi ces vielleurs se cachent cinq Sirènes… et une surprise © Bertrand Bonnaud

La soirée bal fut une belle réussite, de nombreux danseurs venus d'ailleurs — pour la plupart d'Italie —, un travail d'ensemble de quatorze vielleux, menés par le quinzième, Gilles, qui eut l'heurt de plaire. Puis, ce fut le tour de notre maître de stage en solo, et, enfin, les Et Pourquoi Pas. De notre côté, quelques bonnes parties de franches rigolades avec, entre autres, le Joan Pèire et ses essais de compositions au tableau électrique.
La surprise, ce fut Pascal qui la créa, en venant nous voir, avec sa douce ; du coup, le Paratge était bien représenté.

Nous sentions la fin du bal approcher, sans toutefois piaffer d'impatience à regagner le paddock, mais quand faut y aller, faut y aller. Une nuit courte et inconfortable : Jibé dans son petit douillet tel un hobbit catapulté au milieu du Mordor, Marie emmitouflée dans son sac de couchage comme une chenille dans sa chrysalide, quant à moi, m'étant placé près de la fenêtre ouverte, j'avais le choix entre le rance et l'odeur du crottin. Aux aurores, avec un bon allongement, nous quittions le plus vite possible ce lieu où les chevaux semblent mieux logés que le reste.

Gilles Chabenat, bal en solo © Bertrand Bonnaud

Le dimanche, après un bon petit déjeuner, fut consacré à un travail sur le dernier morceau du répertoire, puis se fut une suite de questions-réponses à bride abattue. Il y fut question de coups de 3, de 4 irréguliers sur partiel de 6 et de 8, d'alternance entre du 3 et du 4 pour varier l'intensité de la mélodie… enfin, des heures bien remplies et un week end qui nous laisse « des pistes de travail pour vingt ans » comme dirait Joan Pèire.

Quelques photos de la troupe du stage, puis on se sépare en se promettant de se retrouver avec plaisir sur d'autres lieux. Juliette, Marie, Jean-Pierre-Paul & Brice et moi finissons autour d'un petit repas, où nous parlons de l'expérience et mettons en place un futur projet… mais ceci est une autre histoire.


Pierre