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mardi 23 novembre 2010

L'Écho des sirènes, novembre 2010

© Pierre Tissot
Un Paratge gastro-métronomique !
Un écho bref, mais un écho tout-de-même, et ce, pour rappeler que malgré un retard à l'ouverture qui nous empêcha de pénétrer dans la perle avec ponctualité, sieur Bruno portait un petit ampli qui, couplé à la machinerie métronomique de Jibé, assura la pulse.
Le paratge de novembre se fit au métronome, "messieurs, dames", aussi bien dans la première séance que dans la dernière.
À ce propos, nous constations en deuxième partie qu'on a beau maniveller loin, un métronome c'est toujours une école d'humilité.
Si nous constations avec dépit l'absence (annoncée) de Christian, nous repartîmes en prima pars sur les sentiers bien connus, d'exercices de dissociation et poses de différents temps, du coup de quatre.
Après constatation que "tu chasses du quatre" pourrait être une insulte pour vielliste (je vous fais grâce du long raisonnement ayant débouché sur une telle grossièreté), nous tombâmes d'accord sur un fait : pour le plus grand plaisir des sado-masochistes, il est toujours possible de compliquer un exercice.
Enfin, nous terminions ce premier set par la "Mazurka", façon de passer à du mélodique après ces jappements de meute, cadencée, mais de meute quand même.
Dès lors, Jibé nous mit d'abord la puce à l'oreille puis, tout le long de la soirée, une douce pression (bière peu titrée) en évoquant la possibilité d'un hypothétique et néanmoins envisageable concert off en juillet 2011.
Pour le second set, arrivée du Patrice et d'un nouvel manivellant, David, ménestrel de son état dans une troupe de vagants amuseurs de banquets et autres déambulations médiévalistiques. Une arrivée pour le break, ou nous constations avec plaisir que le principe de l'auberge espagnole faisait largement la nique au traiteur du paratge précédent. Deuxième partie plus mélodique, discussions sur divers morceaux, essais d'ici ou de là, apports des uns, test, palabres animées et amusantes, après le Nougaresque jazz et java, nous eûmes oro et bourrées. Patrice pour l'Est mystique, Bruno pour le Massif Central. Du débridé, de la tchache et du vin, et c'est donc bourrées (un point pour Bruno) et à pas d'heure (un point pour Patrice à cause de cette homonymie capillotractée) que nous nous quittâmes, quitte de faire ce choix, dans l'attente du prochain paratge pour continuer cette belle aventure.

Pierre.