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mercredi 25 mars 2015

Béla Bartók : nyenyere, tekerő, forgólant

Célébrer, vaillamment, ce 25 mars Journée Mondiale de la Procrastination, en reportant à plus tard la rédaction de cet article, fut tentant.
Mais, le hasard nous secouant avec énergie pour souligner que ce jour était, surtout, l'anniversaire de la naissance de Béla Bartók, l'idée ne put coïncider. Dilemme !

Béla Bartók, musicien, compositeur, ethnographe, ethnomusicologue, passionné de musiques traditionnelles, adorateur du Nombre d'Or : s'il n'est qu'un Vieux de la vielle qui reste, il sera icelui.

Béla Bartók, fils de Béla Bartók, père de Béla Bartók, toute la dynastie de la famille se lit dans la posture, l'élégance, la perpendiculaire parfaite de la main gauche sur le plumier, de la main droite qui détache précisément quelque rythme dansant de l'Alföld.
                  
Béla Bartók, à la vielle à roue © Anonyme

Ce très beau cliché nous a été déniché par l'ami Fred, Héraultais, avec un H comme Hongrois, et Initiateur, avec un I comme Infatigable, du Paratge du Lion, cette clique cousine des sirènes languedociennes, qui bourdonne du côté de Belfort. Grand merci, Fred !

Et puis, parmi les charmes de la vielle à roue, il y a aussi, sûrement, ses petits noms qui la désignent dans le pays où est né, le 25 mars 1881, Béla Bartók : nyenyere, tekerő, forgólant ; avouez, c'est très joli, aussi émouvant à l'oreille que les pleurs de l'instrument naissant alors qu'on l'accorde…


Pascal