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samedi 31 mai 2014

L'Écho des Sirènes, avril 2014

© Pierre Tissot
Il est délicat de ne pas perde le fil de cet Écho d'avril, quand les contingences m'obligent à le relater bien après qu'il a eu lieu. Au départ, cela devait commencer plus tôt, pour cause de la mise en place d'un atelier fabrication de chiens. Cependant, les aléas ont reporté la tenue de ce dernier aux calendes grecques, et non à leurs calanques situées dans le Lacydon.

C'est finalement aux heures habituelles, que nous nous retrouvâmes, pour la désormais traditionnelle brochette d'ateliers. Commençons par les défections : si je ne m'abuse, mon bon docteur, il n'y avait pas Pascal (pour cause de match), et il manquait Sergio, occupé professionnellement, point de Lydie non plus.

Nous commençons le premier tiers, avec la riante Marie, l'indéboulonnable Sylvia, le placide Max, le Thierry de Tarascon, le roi de la pizza Giovanni Briciotti, et je.

Pour ce qui est du turbin, un seul mot : bosser le bal à la rue prévu pour Anost. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, pour ne pas dévoiler le répertoire, mais ça a sué de la manivelle. Pour le deuxième tiers, le pèr'Bruno étant parti au diable vauvert, nous continuons sur notre lancée. Puis, le seul Montpelliérain de l'étape nous rejoint pour la dernière étape, notre bon Pat qui, se comparant au plus grand des Dalton — non pas en raison de sa grande vielle en habit rayé, mais plutôt par l'incroyable coïncidence le faisant systématiquement arriver au moment du repas —, nous passons de l'écho d'avril à celui d'Avrell. Ce dernier tiers fut occupé par du travail sur des morceaux plus complexes, un petit détour par "Grunchansko", vieux morceau bougroricain, que nous n'avions pas rejoué depuis pas mal de temps.

Ensuite, pour ne pas déroger à la règle, nous dressons la table, nous mangeons et buvons, en devisant aux quatre vents. Juste un mot pour parler d'un diable d'homme, qui fait partie de l'équipage de la Sirène, je veux parler du Thierry. Il nous est venu avec sa nouvelle vielle. En effet, non content de s'être fabriqué sa première vielle, il réitère l'exploit avec un nouveau projet. Une bien belle bête, ma foi, profilée et aux couleurs alternées comme un riva à coque blanche. Inutile de dire que nous y sommes tour à tour scotchés, pour apprécier le bel ouvrage.

La nouvelle vielle de Thierry © Sylvia

Vue sur l'équipage ramant © Sylvia

Le gouvernail © Sylvia












Quoique il en soit, la soirée se finit, et notre luthier s'éclipse, car il ne veut pas arriver tard Thierry de Tarascon (désolé, il fallait que je la fasse celle-là… d'accord… je sors).

Rendez-vous est pris en mai, pour faire ce qu'il nous plait.


Pierre

jeudi 8 mai 2014

La vielle à roue de l'Auberge Rouge

Il y a exactement 111 ans, le 8 mai 1903, naissait Fernand Joseph Désiré Constandin, au 72 du Boulevard Chave, à Marseille. Ce garçon, né de parents comédiens, deviendra artiste, à son tour. Et nous le connaissons, toutes et tous, sous le pseudonyme de… Fernandel.

En ce jour anniversaire, penchons-nous sur ce fameux film qui retrace la terrible histoire de L'Auberge Rouge, rangée parmi les contes ardéchois les plus effroyables. Fernandel y campe l'un des personnages principaux, un moine.
Le film se base sur l'histoire de l'Auberge de Peyrebeille, où un couple d'aubergistes assassinèrent plus d'une vingtaine de ses voyageurs, entre 1830 et 1833. Quoique les faits soient parfois discutés. Et où l'on pense à "L'auberge sanglante", chanson interprétée par Malicorne, jadis…
Nous savons que la vielle accompagna la Justice et le peuple qui guidèrent les assassins vers l'échafaud. L'instrument ne fut pas oublié, lors du tournage du film éponyme, réalisé par Claude Autant-Lara, en 1951. Une musique de film signée René Cloërec, où il se fait entendre.




Mais qui est ce vieux de la vielle, ce vielleur, qui tourne sa manivelle ? Serait-ce l'interprète de la complainte, Yves Montand, lui-même ? S'il est quasiment certain que non, l'identité de son complice n'en demeure pas moins floue.
Quel est ce vielleur ? Telle est la question que nous nous posons, à présent. L'enquête est ouverte, nous saurons vous aider à retrouver la piste de ce musicien d'autrefois.

Merci à Bruno, le plus Ardéchois d'entre nous toutes et tous, pour nous avoir retrouver cet extrait !


Pascal