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mercredi 7 mars 2012

L'Écho des Sirènes, février 2012

© Pierre Tissot
« Qui appuie moins, effleure plus ». Cet aphorisme, digne du marquis de Lapalisse, fut dit par Sophie (décidément, toujours sur la brèche), lors du dernier paratge, concernant un exercice au clavier. Je me l'approprie pour cet écho peu appuyé qui ne fera qu'effleurer ce que fut notre rencontre de février. Pourtant pour une année bissextile, je pourrais faire un effort. Et bien non, grandement occupé ces derniers temps, ma faible mémoire me fait à présent défaut pour rendre compte.

Notons, un atelier initiation animé, pourtant nous n'étions que trois mais, comme au Scrabble, il faut croire que nous avons compté triple. Nous avions régulièrement une pensée pour Don Jibé qui, ce soir-là, devait s'envoler pour Mayotte. En-effet, notre altovielleux allait taquiner le stratocumulus à 22 heures pour, après, atterrir sur l'île aux 30° C minimum. Quand on pense, avec le recul, combien nous nous les sommes gelées entre début et fin février, il y en a qui ont le nez creux. Bref, ceci expliquant cela, Marie arrivait plus tard et sans sa Chougnard®, cette dernière accompagnant au titre de bagage à main Don Jibé dans son escapade dom tomesque. Heureusement, quasi synchrone, arrivait Pascal qui lui apportait sa vielle, que dis-je, sa première vielle, une Jean-Noël Grandchamp, pour assurer l'intérim. Belle bête, sonore vindiou, avec une poignée qui, à l'heure des manivelles avec roulement à pointes, ABS, burettes automatiques et j'en passe, rappelle ce que furent l'époque des poignées sans direction assistée. Seuls les sourds par excès d'onanisme peuvent se prévaloir d'un coup de douze sur un engin pareil. D'ailleurs, Marie, ni sourde, ni frappée de nanisme [pour le coup, elle jouait sur une « Nano » : NDLR], eut quelque mal à caler du un. La poigne d'une altovioloniste ayant raison de l'antique pommeau, elle trouva rapidement la force pour mettre en branle l'instrument et sauvegarder son ouïe.

Six chiens, dont un silencieux © Pascal

Sur ces entrefaites, arrivait le reste de la troupe, Bruno, Patrice et David. Le deuxième, réputé pour flairer la mangeaille même lorsqu'elle est sous le vent, avait du sentir que nous allions passer à table. À ce propos, il semble que le Paratge 2012 soit placé sous le signe de la restauration : janvier galette, février crêpe… que nous réserve mars ?
Nous passâmes plus de temps à se sucrer la galette qu'à pousser à la roue. Résultat, c'est plus que repus, que nous entamâmes le second atelier, court mais intense. Au programme, apprentissage des "Ridiculous sister". Est-ce le peu de temps imparti que tout le monde sentait pour avoir trop donné dans la sustentation ou la frénésie de se retrouver, quoiqu'il en soit nous avons envoyé dur, à tel point que Sylvia ne s'entendait plus vieller. Bruno lui proposait la confection d'une oreillette, d'ici à ce qu'elle ressemble à un présentateur télé ou un agent du FBI, il n'y en a plus pour longtemps. En mars donc, pour un boeuf strogonoff, un coq au vin, un couscous marocain, des bouchées à la reine...
2012, nous voilà !!! À l’aaaabooorrrrdaaageee !!!

Pierre.

2 commentaires:

  1. Parlons d'oreillette j 'ai hâte de tester et je pense que cela sera unique;;;

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