Après un ancien article, où nous avions vu le Président Charles de Gaulle échappé de peu à un attentat viellistique, voici qu'un nouveau document, dévoilé par les archivistes de l'Armée française, vient relancer la polémique autour de la trace de la plus ancienne mention du terrorisme sonore.
Autant le cliché précédent montrait, probablement, une manifestation pour le mois pacifique devant le Grand Charles, autant nous sommes visiblement loin de l'acte non-violent si l'on en juge par le geste spontané et protecteur du responsable militaire qui semble ici protéger expressément le chef de la République française.
C'est lors de la commémoration du Centenaire de la mort de George Sand, que le président par intérim, Alain Poher, arrive, reçu en musique à bourdons par Les Gâs du Berry et aultres lieux du Centre. Cela se passe en juin 1976. Le soleil est haut et mitraille les fronts, tandis que les chiens des vielles claquent sur les tables en bois. Le président français pénètre dans la propriété de feue George Sand, où il aura droit à un spectacle donné par la troupe, dans la cour du château.
Habitué à ce rôle intérimaire (il assuma le remplacement de Charles de Gaulle, lorsque celui-ci démissionna, durant le printemps 1969, puis revint à la tête du pays entre le décès de Georges Pompidou et la naissance de Valéry Giscard d'Estaing, au printemps 1974), Alain Poher fut un second couteau comblé : le zénith de son temps au gouvernement français est centré sur cette journée en compagnie des vielles et cornemuses du Centre ; pour lui, qui ne connaissait que les binious de son enfance.
De Gaulle avait démissionné avant de pouvoir rencontrer ces musiciens, Pompidou serait mort de regret de ne l'avoir pu faire à temps.
Vive la France !
Autant le cliché précédent montrait, probablement, une manifestation pour le mois pacifique devant le Grand Charles, autant nous sommes visiblement loin de l'acte non-violent si l'on en juge par le geste spontané et protecteur du responsable militaire qui semble ici protéger expressément le chef de la République française.
C'est lors de la commémoration du Centenaire de la mort de George Sand, que le président par intérim, Alain Poher, arrive, reçu en musique à bourdons par Les Gâs du Berry et aultres lieux du Centre. Cela se passe en juin 1976. Le soleil est haut et mitraille les fronts, tandis que les chiens des vielles claquent sur les tables en bois. Le président français pénètre dans la propriété de feue George Sand, où il aura droit à un spectacle donné par la troupe, dans la cour du château.
Le Président Alain Poher, Centenaire de la mort de George Sand, juin 1976 © Les Gâs du Berry |
Habitué à ce rôle intérimaire (il assuma le remplacement de Charles de Gaulle, lorsque celui-ci démissionna, durant le printemps 1969, puis revint à la tête du pays entre le décès de Georges Pompidou et la naissance de Valéry Giscard d'Estaing, au printemps 1974), Alain Poher fut un second couteau comblé : le zénith de son temps au gouvernement français est centré sur cette journée en compagnie des vielles et cornemuses du Centre ; pour lui, qui ne connaissait que les binious de son enfance.
De Gaulle avait démissionné avant de pouvoir rencontrer ces musiciens, Pompidou serait mort de regret de ne l'avoir pu faire à temps.
Vive la France !
Pascal.
Nota bene : le cliché est extrait du livre "Cent ans en cent illustrations", édité par la Société des Gâs du Berry, en 1988. Merci à Marc, que nous retrouvons incessamment sous peu — demain ! — pour une soirée viellistique en ses jardins, de nous avoir ouvert ce précieux document.
Nota bene : le cliché est extrait du livre "Cent ans en cent illustrations", édité par la Société des Gâs du Berry, en 1988. Merci à Marc, que nous retrouvons incessamment sous peu — demain ! — pour une soirée viellistique en ses jardins, de nous avoir ouvert ce précieux document.
You've got the Poher!
RépondreSupprimerD'après l'époque, les vielles, les cornemuses, le folk et tout ça, c'est très... poher floher, aussi !
SupprimerDire que j'aurai pu y assister j'ai loupé
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