St-Chartier 2013 : nous y étions, comme ils disent, dans Trad'Mag !
Enfin, pas à St-Chartier, ça c'est les dinosaures (dans Trad'Mag, aussi), qui le racontent ; non, au Château d'Ars, pour les rencontres, entre les grilles, de luthiers et maîtres-sonneurs.
Au cœur de la cité berrichonne, entre la centaine de stands et autant de haltes sous la tente pour se déshydrater du délicieux et désormais "traditionnel" (vous me copierez cent fois ce mot) tchaï, nous y avons vu des vielles, quelques Chougnard®, aussi. Et entendu des bourdons acoustiques, électriques, électroniques, synthétiques, pathétiques. Des chanterelles délicieusement fausses, des chanterelles affreusement justes, des tables à cinq chiens, des vielles sans roue, des vielles sans âmes, des vielleux sans états d'âmes.
Sur scènes, Marie Sauvet n'a pas joué de vielle, remplacée par Gillou Chabenat, et les Anglais ont toujours et la barbe et la chemise et le coup-de-poignée bien soignées. Bref, nihil novi sub sole, comme on dit en patois.
La véritable sensation de cette édition fut, sans conteste, cette affiche épinglée à l'entrée du festival.
Nous vous laissons la comprendre (ici, dans sa version jaune), y trouver quelque intérêt.
Pascal.
Enfin, pas à St-Chartier, ça c'est les dinosaures (dans Trad'Mag, aussi), qui le racontent ; non, au Château d'Ars, pour les rencontres, entre les grilles, de luthiers et maîtres-sonneurs.
Au cœur de la cité berrichonne, entre la centaine de stands et autant de haltes sous la tente pour se déshydrater du délicieux et désormais "traditionnel" (vous me copierez cent fois ce mot) tchaï, nous y avons vu des vielles, quelques Chougnard®, aussi. Et entendu des bourdons acoustiques, électriques, électroniques, synthétiques, pathétiques. Des chanterelles délicieusement fausses, des chanterelles affreusement justes, des tables à cinq chiens, des vielles sans roue, des vielles sans âmes, des vielleux sans états d'âmes.
Sur scènes, Marie Sauvet n'a pas joué de vielle, remplacée par Gillou Chabenat, et les Anglais ont toujours et la barbe et la chemise et le coup-de-poignée bien soignées. Bref, nihil novi sub sole, comme on dit en patois.
La véritable sensation de cette édition fut, sans conteste, cette affiche épinglée à l'entrée du festival.
Nous vous laissons la comprendre (ici, dans sa version jaune), y trouver quelque intérêt.
Son auteur est Maître Yves Donnier, formidable et très sympathique joueur de vielle à roue.
Ancien vainqueur du concours soliste sur l'instrument, à St-Chartier (nous nous rappelons de son incroyable interprétation d'un reel irlandais, le soir, sur la grande scène, avec Beline, à nos côté, qui s'émerveillait de la vélocité du musicien qui arborait, pour le coup, un grand chapeau noir), musicien au sein des Carottes Sauvages — formation d'une douzaine de terrifiants suisses-musiciens, qui sévissait à la fin des années '80 et au début de la décennie suivante —, son annonce est une sérieuse proposition pour aller séjourner au plus loin de l'Europe (à Baulmes, en Suisse), autant qu'une offre concrète d'échange artistique.
Le stagiaire-co-locataire-complice-és-vielle sera-t-il logé sous une yourte, un camping-car, une caravane ou au sein même de son flight-case ? L'annonce ne le dit pas, mais avouez que l'aventure est tentante…
Contact : donnier.baulmes [@] bluewin.ch
Pascal.
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