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© Pierre Tissot |
Jamais le Paratge des Sirènes n'aura aussi bien porté son nom que le 10 juillet dernier, délocalisé qu'il fut dans la piscine clapièroise de Marc et de sa compagne, Kakine, artiste sculptrice.
C'est dans l'onde cristalline que s'ébattaient, joyeux Pascal et sa descendance, lors de l'arrivée groupée de Marie, Serge puis Sylvia, qui recollaient au peloton sous un ciel menaçant.
C'est donc, abrité sous le péristyle, que le Paratge pouvait commencer, avec bien sûr les tubes de la R[o]ue de l'Amour, enrichis par Marc et Pascal d'un morceau de bravoure, le véritable Tourmalet du clavier qu'est le "Bacchu Ber" de Pont-de-Cervière.
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Le Paratge des Sirènes, guest star Marc © Kakine |
Dans les mains des sirènes, ce mois-ci, deux Kerbœuf enchanteresses (Marie et Marc), une Grandchamp envoûtante (Pascal), une Siorat bleue comme les mers du sud (votre serviteur), et la Dinota rouge-sang de Bocasa, pour qui Sylvia a joué jadis contre une valise pleine d'argent et quelques diamants. Nous n'aurons, probablement, jamais les photos compromettante de cet attentat viellistique, brûlées lors d'une partie de pêche familiale.
Ce compréhensible autodafé inaugura un repas savoureux, pendant lequel il fut tour à tour question d'exactions en Centrafrique, du déclin sanitaire de la Chine, du 11 septembre 2001, de lutherie à La Châtre, et des Men in Black à Saint-Pons-de-Thommières, pour des histoires de cannabis. Madame le Maire d'Assas a également évoqué le destin tragique de Sarah O'Connor, froidement exécutée par Schwarzy dans un
blockbuster américain.
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Dans les jardins de Marc et Kakine © Sylvia |
Après un ravitaillement délectable, gigot à point et ratatouille avec ou sans poivrons, partagées avec de nouveaux amis, nous nous remîmes à tourner la nille, poussés vers nos instruments par des Ulysses et des Orphées consentants. Nos douces mélopées attirèrent un public conquis par notre hôte de Marc, qu'une double rupture de chanterelles poussera prématurément à l'abandon. Il possédait fort heureusement d'autres atouts, et puisque son artiste d'épouse s'était mise en danseuse, il nous fut donné de voir, dans tous les sens du terme, les grandes poteries réalisées avec elle.
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L'équipe sérieuse des garçons… |
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avec Pascal et Serge © Marc |
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L'équipe riante des filles… |
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avec Sylvia et Marie © Marc |
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Le Paratge des Sirènes, et la nuit s'avançant © Kakine |
La nuit s'avançant, il nous restait à nous échapper, remercier chaleureusement nos hôtes pour la soirée, en prenant soin de décliner l'invitation pour animer la prochaine Fête de la Tomate à Assas, où peu nous chaut de figurer.
Prochaine étape : le 9 août, R[o]ue de l'Amour, pour préparer l'arrivée à Orléans !
Serge
Bel article, belle et bonne soirée aussi.
RépondreSupprimerLe repas aussi fut délicieux surtout le dessert "gâteau aux pralins" ne mangeant pas de petite bête sans qui l'hiver sans leur laine on se pèlerait.
Et oui j'ai beau chercher même auprès des mes compères de l'époque, plus de photos qui ont servi à allumer un feu pour faire croire à :la St Jean