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mercredi 3 avril 2013

L'Écho des Sirènes, mars 2013

© Pierre Tissot
Ce n'est pas par amour du contraste mais bien par manque de temps, que l'Écho de mars est composé à froid quand le précédent le fut à chaud. Et pourtant, ce ne sont pas les anecdotes qui me font défaut, pourtant, je vais me montrer lapidaire par défaut de mémoire.

Mais commençons par le plus important. Nous avions la joie de recevoir un invité, en la personne de mestre Frouvelle, descendu de son Albigeois. Je sais, je sais, certains me diront que ça sent le fagot, et bien je m'inscris en faux, ad nauseam, l'association du cathare à l'albigeois, ça devient un produit commercial : philosophie cathare, ésotérisme cathare, pays cathare, recettes de cuisine cathares (là, fallait oser), musique cathare, gel douche cathare, croquettes pour chien cathares, le cathare marrant ou recueil de blagues hérétiques, et j'en passe, permettez-moi, lorsque j'entends Albigeois de songer à La Pérouse ou à Toulouse-Lautrec. Le premier fait thon sur thon avec notre association de pirates à roue, quant au second, peintre de lupanar, il n'aurait pas dépareillé avec les histoires grivoises dont le Pèr' Bruno nous régala tout le long de la soirée. Pensez donc, Sète, son port, ses marins, ses femmes à matelot, Lulu la goulue…

Association de pirates (p)roues à bâbord : Bruno et Pierre © Jean-Brice

C'est là, que je regrette que ma mémoire me fasse défaut, tellement notre maître d'œuvre en déconstruction nous érigea une cathédrale d'histoires de claques. Avec un tel choryphée, Don-Jibé et moi-même donnèrent du chœur à l'ouvrage. Nous étions à deux doigts de la chanson paillarde beuglée dans la brume de mer.
Mais revenons à notre invité : M. Frouvelle vous a quelque chose d'issue d'un tableau de De La Tour, néanmoins il a en bonhommie ce que son homologue pictural a en tragique.
Après lui avoir montré un petit ouvrage du premier atelier, nous lui laissâmes la barre — ou, devrais-je dire, la poignée. Bien nous en prit, puisqu'il nous fit découvrir quelques bons morceaux du Languedoc, avec pour mission de les préparer en réponse à son invitation à Albi. En-effet, notre vielleux de rencontre nous proposa de venir le rejoindre, d'ici quelques mois.

Daniel Frouvelle (Frouvielle ?) au Paratge des Sirènes © Jean-Brice

Nous mangeâmes ce que chacun avait rapporté — autrement dit que du bon —, avec de nombreuses histoires, dont la plupart de notre Homère agathois (cf. plus haut). Pour les participants, en dehors de ceux déjà cités, nous avions Gilles, avant d'aller éponger par chez lui (il faut dire, qu'il pleuvait des cordes), l'inoxydable Sylvia, Marie et sa Ch…..uuut ! et Luc, qui nous apporta sa nouvelle vielle.

Luc et sa nouvelle vielle —
 Cliché qui inspira à William Sheller le titre "Un homme heureux"
© Jean-Brice

Les deux P, ne furent pas des nôtres ; Pascal, parce qu'il ne voulait pas, comme Don Jibé, qu'on lui assène un an de plus dans le collimateur, et Patrice nous faussant viellerie.
Quoiqu'il en soit et malgré ma concision, une bien belle rencontre !


Pierre.

2 commentaires:

  1. Tu as bien fait, Pierre, d'apporter toute la transparence sur cette commercialisation vaseuse d'une "identité". Ainsi, c'est très clair.
    Dont cathare-acte.

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  2. AH ! que les absents ont toujours tords, belle partie de rigolade je m'en souviens - sans dénoncer qui que ce soit, il a du sortir dehors prendre l'air un autre en avait un mal de ventre de chien il fallait voir le tableau quel personnage cette Lulu, Cerise a fait partie aussi de l'histoire, parfois on devrait pouvoir faire un enregistrement vidéo , incroyable..
    je peux confirmer que Sieur Frouvelle avait apporté un misturet à s'en lécher les babines fait par son épouse.

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