Rechercher dans Le Paratge des Sirènes

vendredi 17 décembre 2010

L'Écho des sirènes, décembre 2010

© Pierre Tissot
Désolé pour L'Écho, une fois n'est pas coutume, sirène aphone ne produit pas d'écho.
Mais si l’éphéméride du jour rappellait que nous célébrions les anniversaires des naissances de Morris, Woody Allen, Alain Bashung, Jaco Pastorius ou Claire Chazal (à chacun de s'appuyer sur une référence), et que nos hommages allaient à Stéphane Grappelli et Jean-Pierre Chabrol, tous deux décédés, en leur temps, à cette date, retenons ainsi que le Paratge se tint(amarre) le 1er de décembre, que l'hiver s'annonçait, ainsi que la Saint Nicolas.
Pour le dicton du jour, si l'adage originel « Si à la Estelle tu brûles ta vielle, tu auras froid sous les aisselles » n'a plus de sens de nos jours,  la tradition orale a retenu « Si à la Saint-Éloi tu brûles ton bois, tu auras froid pendant trois mois », ce qui nous fait une belle jambe, convenons-en.

P. & P.

mardi 23 novembre 2010

L'Écho des sirènes, novembre 2010

© Pierre Tissot
Un Paratge gastro-métronomique !
Un écho bref, mais un écho tout-de-même, et ce, pour rappeler que malgré un retard à l'ouverture qui nous empêcha de pénétrer dans la perle avec ponctualité, sieur Bruno portait un petit ampli qui, couplé à la machinerie métronomique de Jibé, assura la pulse.
Le paratge de novembre se fit au métronome, "messieurs, dames", aussi bien dans la première séance que dans la dernière.
À ce propos, nous constations en deuxième partie qu'on a beau maniveller loin, un métronome c'est toujours une école d'humilité.
Si nous constations avec dépit l'absence (annoncée) de Christian, nous repartîmes en prima pars sur les sentiers bien connus, d'exercices de dissociation et poses de différents temps, du coup de quatre.
Après constatation que "tu chasses du quatre" pourrait être une insulte pour vielliste (je vous fais grâce du long raisonnement ayant débouché sur une telle grossièreté), nous tombâmes d'accord sur un fait : pour le plus grand plaisir des sado-masochistes, il est toujours possible de compliquer un exercice.
Enfin, nous terminions ce premier set par la "Mazurka", façon de passer à du mélodique après ces jappements de meute, cadencée, mais de meute quand même.
Dès lors, Jibé nous mit d'abord la puce à l'oreille puis, tout le long de la soirée, une douce pression (bière peu titrée) en évoquant la possibilité d'un hypothétique et néanmoins envisageable concert off en juillet 2011.
Pour le second set, arrivée du Patrice et d'un nouvel manivellant, David, ménestrel de son état dans une troupe de vagants amuseurs de banquets et autres déambulations médiévalistiques. Une arrivée pour le break, ou nous constations avec plaisir que le principe de l'auberge espagnole faisait largement la nique au traiteur du paratge précédent. Deuxième partie plus mélodique, discussions sur divers morceaux, essais d'ici ou de là, apports des uns, test, palabres animées et amusantes, après le Nougaresque jazz et java, nous eûmes oro et bourrées. Patrice pour l'Est mystique, Bruno pour le Massif Central. Du débridé, de la tchache et du vin, et c'est donc bourrées (un point pour Bruno) et à pas d'heure (un point pour Patrice à cause de cette homonymie capillotractée) que nous nous quittâmes, quitte de faire ce choix, dans l'attente du prochain paratge pour continuer cette belle aventure.

Pierre.

mercredi 27 octobre 2010

L'Écho des sirènes, octobre 2010

© Pierre Tissot
Pour ceux qui y furent et ceux qui n'y furent pas, paratge vernis, paratge garni.
Pour ce mois d'octobre, retour du Jibé, de la dame du Morvan et de Marine ou plutôt de Michèle, Marine et Jibé, non pas pour le tiercé mais selon les codes de la galanterie. Paratge garni donc, puisque les attendaient domna Sylvia, lou Bruno, lou paure Christian et lou Pierrot. Joyeuse bande, joyeuses retrouvailles, même si on avait à déplorer les absents (ne suivez pas mon regard, je ne vise personne, je rends compte).

Pour la mise en bouche, nous prîmes du temps à être accordés et, comme le remarquait Bruno, ça fait du bien aux ouïes. Du coup, on recommencera la prochaine fois pour le plus grand plaisir de nos nerfs auditifs et ceux de celles qui nous subissent stoïquement (car...  « gémir, pleurer, prier est également lâche, Fais énergiquement ta longue et lourde tâche...  »). Travail sur du 1-3, puis sur du 2-4 car moins évident à attraper. Nous eûmes l'occasion de parler de son éminence Thénar, qui est à la main ce que le mont de Vénus est à l'aine (une pensée paillarde passe...). Concernant Thénar, les avis des spécialistes divergent : certains y voient un certain Ménar qui, devenu jésuite, changea son nom pour échapper à ses créanciers, d'autres, le nom d'un lieu-dit, d'où le géographe Thénar voyait bien sa maison, et le dernier, un dicton éminemment picard qui dit qu'un Thénar vaut mieux que deux Thulaura. Quoiqu'il en soit, son éminence est plutôt utile pour caler un quatre sur un tour de roue.
Puisque j'en suis à parler de quatre-quart, venons en au paratge verni. En-effet, c'était jour de vernissage, et vernis nous le fûmes, puisque nous avons eu droit aux petits fours et petits vins. D'abord, le petit discours qui va bien, puis se fut ruade sur le buffet, je parle en particulier pour Jibé et ma pomme qui avions à venger notre honneur bafoué, et celui de Patrice, qui ne purent amuser leur gueule pour l'avoir trop ouverte en palabres lors du précédent vernissage. T'inquiète Patrice, on a piqué dans toutes les assiettes et piper de tous les vins.
Une fois le gosier arrosé et la panse repue, nous retournions à nos vielles pour la deuxième partie. Travail sur les 1-2, 2-3, 3-4 et 4-1, les 1-4-2... je vous renvoie aux enregistrements live de mestre Jibé. Exercice sur du deux rythmique et trois mélodique.
Notons une grande aide de Marine, quant à la régularité rythmique et les questionnements répétés des uns et des autres qui font ressembler ce paratge au lycée tel que le conçurent les philosophes grecs, ce qui est une bonne chose quand on répète au comptoir d'Agathe TIké. Pour une fois que la brève de comptoir est musicale, il faudra avertir qui de droit. Nous avons fixé trois morceaux sur les quatre qui vont servir de fil rouge à notre travail : "En el monte", "Gruchansko" et la "Mazurka Marine". Il en reste donc un autre à ajouter, je pense que ce sera l'un des objectifs du prochain paratge.

En conclusion, encore une bonne cuvée et des choses de plus en plus dynamiques (enregistrement, partitions, commande groupées pour des cordes prix de gros, idée de commande de Jibé d'ouvrages sur la vielle, Sylvia qui propose une journée au bord de la piscine pour le paratge de juin...). Pour le prochain Paratge et pour compléter si l'un ou l'une d'entre vous a la possibilité d'apporter un métronome sonore pour pouvoir bosser en cadence de ci de là, je crois, cependant, que Jibé a l'instrument de torture adéquat.
Longue vie aux paratges 2010-2011, que les courants soient propices aux sirènes !

Pierre.

mardi 28 septembre 2010

L'Écho des sirènes, septembre 2010

© Pierre Tissot
 À ceux qui, comme nous, tournent en rond, voici le compte-rendu de ce Premier paratge de rentrée.
On regretta des absences.

Nous fûmes en nombre réduit. Sylvia, Bruno, Christian et moi, au départ, plus tard rejoints par Pascal. Qu'importe la petite équipée, ceci n'empêcha en rien de travailler, bien au contraire. Pour le premier atelier, reprise des exercices là où ils avaient été laissés lors des derniers paratges. Travail sur les temps et contre temps, sur la tenue de poignée et la souplesse de poignet (oui, roumègue, roumègue, mais travaille en souplesse). Pour le cours de math, comme 2 + 2 = 4, nous avons été sensibilisés au 2 et au 4 qui, loin d'être accessoires, s'avèrent des fondamentaux intéressants. Tentative de les placer, en douceur, sans violence et en essayant de le faire le plus lentement possible. Puis petits ateliers d'EMT, dans les réglages de cordes, calage de chevilles, observation sur les diverses vielles et mécaniques, le tout donnant lieu à plusieurs discussions et échanges sur la vielle et ce tout au long des deux ateliers. À la récré, Christian, la musette (le bagage, pas l'instrument) pleine d'exercices, laissait une place libre. Cette dernière ne le fut pas longtemps, puisque mestre Pascal nous rejoignait pour la suite des cours.

La désormais habituelle discussion sur le chien fidèle ou errant, reprenait de plus belle avec cette fois un Pascal qui, à travers les acquis de Sylvia, nous montra que l'un n'empêchait pas l'autre, l'autre ne chassant pas l'un. L'idée étant de ne pas s'enfermer dans un confort de jeu quel qu'il soit, mais d'être toujours curieux, d'aller chercher d'autres races de chien. En gros, rigueur dans le travail et curiosité permanente en évitant de s'enfermer (ai-je bien résumé ici cette fructueuse leçon?). Ainsi, grâce aux talents de pédagogue de maître Jaussaud et à l'envie de tout le staff de deuxième partie de soirée, cette dernière fut riche en échanges et en enseignements. J'ai personnellement retrouvé cette espèce d'émulation stimulante, et je pense ne pas avoir été le seul.
À la cantine espagnole, chacun ramenant de quoi se restaurer ensemble, on put se régaler de fougasse, saucisse, vin et autres pâtisseries. Pour ces sucreries, Sylvia, en parfaite adepte des équilibres du yin et du yang, nous a régalés d'une tarte à la figue suivie d'un cake au chocolat, l'action de l'une étant parfaitement inverse aux vertus de l'autre. Une fois de plus, nous nous quittâmes à la minuit, nos cartables pleins de projets pour les paratges futurs.

Nous gardons le principe des deux ateliers, l'un d'initiation, l'autre de perfectionnement, avec bien entendu le souhait que chacun travaille entre les sessions. L'auberge espagnole pour la pause. Le système des enregistrements permettant d'envoyer — via internet — aux paratgistes les exercices et les morceaux, le tout, éventuellement agrémenté de schéma de roue pour les coups (l'ingénierie du son Jeanbricienne nous a cruellement manqué ce premier septembre).

Aux chapitres de nouveautés, la volonté partagée de mettre en place un répertoire de quelques morceaux, sur lesquels on pourrait travailler au cours de cette année. Pour l'instant il y aurait le "En el monte" et le "Gruncharsko". Nous pensions attendre d'être un peu plus nombreux lors du prochain paratge, pour en ajouter d'autres. Si le principe marche, pourquoi ne pas mettre en place, par la suite, des orchestrations comme le proposait Bruno (ainsi, pour le "Gruncharsko", peut être un peu de tympanon sauce Patrice…) ?
Enfin, pour les annonces, elles sont faites en deux temps. Une annonce "grand public", par la newsletter de Christian qui touche un grand nombre de personnes. Enfin, les annonces "internes" (échos, paratge à venir, envoi de mp3 ou partitions, etc.), à une liste de mails des personnes participant aux paratges. Cette dernière sera réduite par-rapport à celle employée jusque-là, qui était trop large. À charge à Jibé et moi-même, de la tenir à jour en fonction des nouveaux participants ou sur proposition de l'un ou l'autre participant du paratge big band. Cela évite d'encombrer les mails de ceux qui n'y sont jamais venus.

Si je ne m'abuse, la liste correspond au CC: de L'Écho ; si j'en ai oublié prière de me les communiquer.

Voilà, L'Écho finit sa répercussion, au prochain paratge du premier mercredi d'octobre.

Lo Peire

jeudi 29 juillet 2010

L'Écho des sirènes, juillet 2010

© Pierre Tissot
Exceptionnel, un Paratge en été ! La chronique a été rédigée sur la plage. Chroniqueur et papier se sont envolés dès les premières vagues : c'est que ça souffle, en Méditerranée !
Ne reste plus que la rumeur. Il se dit que, ce 7 juillet, le quartet de vielleurs présents (Bruno, Jean-Brice, Pierre et Serge) a passé davantage de temps à s'accorder sur les commandes sous la paillote que sur les diapasons de leurs diaboliques instruments…

mercredi 30 juin 2010

L'Écho des sirènes, juin 2010

© Pierre Tissot
À l'appel des sirènes se sont réunis les compagnons de la vielle à poignée, dans la désormais coutumière Galerie de la Perle Noire (qui n'est pas une commodité architecturale pour pétomanes). Ce paratge fut marqué — pourvu qu'une fois soit coutume — par une présence féminine qui brillait depuis quelques sessions par son absence. Nous fûmes rejoint dans le bateau par Marine et Sylvia. Respectivement de Montpellier et de Nîmes.
Puisque nous parlons coquille de noix, le pacha nous rejoignit en la personne de Bruno. Noël !!! Qu'on mette le fûts en perce et saignons le cochon !!! Mais par une perversité caractéristique du destin, point de Pascal et encore moins de Patrice (à moins que ce soit : point de Patrice et encore moins de Pascal, je me fais un vrai sac de nœuds avec les prénoms). Il faut croire, que parmi nos trois figures de proue, règne une malédiction, on a le plus souvent qu'un seul, jamais les trois, un vaudevi[e]lle à roue en quelque sorte.
Pour finir ce préambule, Jean Brice (Jibé pour les intimes) apportait un enregistreur mp3 qui ne dépareillerait pas sur le tableau de bord du Cap'tain Kirk :  «  Tremblez feignassous qui attendez le paratge pour travailler coups et morceaux !!! Plus d'excuses !!! À présent, même en roots (dixit Bruno), tout est là pour bosser chez soi.  »
Le conseil du docteur Priez, à ce propos, est de bosser à jeun au saut du lit, avec la permission de la grosse commission pour ceux qui sont du matin. D'après ses études, c'est à ce moment là qu'on atteint les couches profondes du cerveau (Christian, il est interdit d'intervenir sur les deux neurones ;-) laissant la partie reptilienne comme une vieille peau.

Prima pars, tourne, retourne, force répétition et rythmique il y eut. Mestre Bruno, expliquant aux nouvelles éberluées que nous travaillons sur la décomposition.  «  Quelle est donc cette secte ?, se demandait Sylvia, où le chien ne suit pas forcément son maître mélodique ». Elle fut rassurée, la nôtre à la différence de certaines aux gourous dévastateurs, ne travaille que sur la décomposition rythmique. Temps, contre temps, coup de 1 sur un, deux tours de roue... irréguliers de deux sur du premier quart ou du dernier..., avec pour accompagner quelques "Filles de l'aire". Notre intarissable Bruno nous expliqua la provenance de ces hôtesses campagnardes, qui à défaut de talons hauts n'en avaient peut être pas moins les fesses en l'air (je m'égare). En Higgins des paratges (dobermann en moins et profil nettement plus sympathique en plus), il nous régala de plusieurs histoires et anecdotes, nous baladant de Madagascar au Maghreb, en passant par les Wisigoths et autres Goths, Gnawas, Soufis... mais ceci fut après la pause. Car, à la cloche, qu'un Jean-Pierre en coucou suisse des noires forêts morvan... diotes, ...dielles, ...dioules, peut-être diouses, fit sonner pour la récré, on n'avait à déplorer aucun mal de poignet, mais une sortie de trompette en ré, déchaussée, ou plutôt délogée par rupture de sillet sur la vielle de Serge. Tout le paratge team lui souhaite un prompt rétablissement.

À la récré, discussions diverses (concerts, cd, rencontres...), conversations avec les nouvelles pour recueillir les premières impressions. Sylvia discutait lutherie avec Bruno (la révision des 100.000), cependant que Marine s'enquerrait du diabolique coup de deux rythmique sur un ternaire mélodique, du père Priez, qui vous cisaille le cerveau en deux hémisphères bien distincts et après quelques salades de doigts donne à vos mains de fortes velléités d'indépendance. Ceux qui ne s'étaient pas pris à rêver sur le courriel de Pascal Lefeuvre et Philippe Mousnier ont consulté les dépliants annonçant le stage de vielle d'Arles-sur-Tech. On a le droit d'être nul, c'est proche, le menu est très fourni, on nous a vanté la gentillesse, la pédagogie et la sympathie des intervenants, foule de qualités en somme. Seuls les agendas chargés, ou obligations diverses ne pourraient être qu'un obstacle à ce qui s'annonce sous de si bons auspices.

Le premier volet se fermait, nous passions au second. Pendant que certains prenaient congé, petit travail sur "En el monte", que Jibé (voir plus haut) valsise à merveille, ça peut rajouter une belle difficulté à la version syncopée de Pascal. Découverte de taille, nous apprenons que ce que nous appelions par défaut de titre et excès d'ordinateur le "Patrice2.wma" s'intitule "Tripoli". Long travail sur ce morceau, pour lequel Bruno nous propose des rythmes à faire perdre le sommeil pour les six prochains mois. Quentin lo bufaïre nous a rejoint pour la bouffe et le bœuf. Pour la première, au traditionnel quatuor gastronomique français miche, jaja, siflard, claquos, se sont ajoutées les succulentes pizze du meastro Vietri (qui ont bien fait oublier, à certains, les petits fours ingurgités en petit nombre du mois précédent) et une tarte à la rhubarbe de Sylvia qui facilite la digestion et encourage les digressions sur l'essence du fruit ou du légume (la noix de coco, fruit ou légume ?). Pour le second, échanges de morceaux, propositions rythmiques, discussions à bâtons rompus, j'y apprends que "La bourrée du Rhin" n'est pas une version alsacienne mais une compo du Serge sans H, Jibé lance des morceaux de son cd sur les encouragements cornemusesques de Quentin, quelques bourrées... le tout nous menant, bien après l'heure du crime, où nous nous séparâmes, prêts à remettre les couverts lors des grandes transhumances de juillet-août. Ceux qui ne pourront y être, partant avec des devoirs de vacances, quant aux autres... rendez-vous est pris aux prochaines sirènes (le 7 juillet).

Pierre.

Le Paratge des Sirènes / Quentin
Bourrée à Aurore Sand

N.B. la chronique du paratge ne m'étant pas dévolue, toute personne voulant la faire est la bienvenue.

samedi 29 mai 2010

L'Écho des sirènes, mai 2010

© Pierre Tissot
Gens de bon paratge : vérifiez la pression des roues et le graissage des manivelles, car aux sirènes du mois de juin (le mercredi 2) nous nous retrouvons rue Jean Roger à Agde à partir de 16h, en la Galerie de la Perle Noire. Comme la dernière fois, découpage de l'atelier en deux parties : de 16h à 18h, atelier initiation et travail des fondamentaux, récréation et, à la cloche, et dès18h30 atelier perfectionnement. 

L'ÉCHO DES SIRENES N° 1, ou résumé de l'épisode précédent: 
Certains disent des vielleux qu'ils sont gens qui tournent en rond. Mauvaises langues que ces gens là !!! Le précédent paratge fut multiple et varié, discussions sur la quadrature du cercle, quant à savoir si un bon chien vibrant de race doit marquer tous les coups ou vadrouiller dans la campagne mélodique. Temps, contre-temps, arythmie ou pas, animèrent la conversation et l'atelier. Patrice — que certains malotrus persistent à appeler Pascal — a nourri la discussion et nos esprits en nous expliquant les modes lydiens, ioniens, doriens, hypodoriens, myxolidiens, cimmeriens, métacarthaginois et autres. C'était fort clair, mais pour ceux qui n'avaient pas tout compris, il restait le buffet apéritif puisque, une fois n'est pas coutume, le dernier paratge fut dînatoire. Vernissage dans les ateliers de talentueux artisans installés à Agde, dont notre Bruno communal fait partie. Si certains, accaparés par nos parlotes, dont les blagaires, eux-mêmes, n'eurent que la part congrue des petits fours, délicieux et variés, la suite permit à tous les vielleux présents de tourner en broche un bœuf musical pour le plaisir des visiteurs de la galerie. D'autant que, rejoins par un sonneur, dont le talent n'a pas attendu le nombre des années, Quentin de nom, apprenti du sieur Durin d'état, la cornemuse est venue bourdonner de concert. Ambiance détendue, sympathique et studieuse sans prise de tête. Les participants ont bien tenté de faire une vielle tournante pour invoquer le spectre de Bruno,  «  Priez vous avez, il n'est point apparu  ». Qu'importe, le maître, tapit dans quelques gargotes, invoquait les bonnes volontés pour que ce paratge continue de plus belle pour le plaisir de ses participants. Quant à ces derniers, après avoir élargis le répertoire des précédents Paratge ajoutant aux "Filles de l'aire", aux "Ridiculous Sister" et à "En el Monte" quelques nouveaux morceaux dont la fameuse "Polka du Père Jean-Pierre", pour l'atelier Initiation, la compo du bufaire Quentin et les deux Morceaux de Patrice pour l'atelier perfectionnement, ils se séparèrent à une heure avancée de la nuit, plein de promesses et de rêves pour le prochain paratge. de juin.

Amistat.
Pierre

samedi 1 mai 2010

Genèse

Le Paratge des Sirènes est né en Agde, il y a bien longtemps. Enfanté par une créature Imagineïre — une belle mais néanmoins fausse blonde —, de ses amours avec un marin au cœur d'Ardéchois.

© L'Imagineïre
 
De retour de tempête, l'idée lui vint un soir où il se trouvait seul à siroter sa bouillabaisse à la Casa Pepe. Il fallait un prétexte, pour assembler du monde à sa table. Un prétexte fort comme un bœuf (musical). Réunir différents vielleux en un même ensemble s'imposa rapidement comme l'idée la plus saugrenue depuis que feu le Viellistic Orchestra avait cessé toute activité publique (ce dernier mot est important ; on ne vous en dira pas plus) sur Terre (celui-ci, non).

Les premières rencontres furent mémorables. Pour éviter de vous raconter pourquoi (respectons la vie privée des sirènes), les rares traces écrites ont été définitivement supprimées par "mégarde", par l'un d'entre eux et par Toutatis. Nous vous renvoyons donc aux Échos qui suivront, pour vous donner une idée de l'esprit qui habitait les femmes et les hommes de la Préhistoire du Paratge.

Frontispice du Livre de la Genèse — © Pierre Tissot

Pour rendre à l'Histoire ce qui est à l'Histoire, sachons que les rendez-vous initiaux eurent lieu :
28 octobre 2009 (lancement officiel)
10 décembre 2009
13 janvier 2010
10 février 2010
10 mars 2010
7 avril 2010


Pascal.