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jeudi 19 avril 2012

La vièle de Prætorius

Philippe Berne est le seul facteur d'instruments à avoir travaillé sur cette sorte de "violon à roue" de l'époque mozarabe. Devons-nous voir là, dans cette frétillante fantaisie créatrice, un signe qui nous incite à confirmer — pour nous, qui fréquentons Bruno Priez à longueur d'année — que les artistes ardéchois ne sont pas des gens tout à fait comme les autres  ?
L'iconographie est quasiment inexistante sur le sujet — euh… nous parlons de l'instrument, pas des Ardéchois, pour lesquels traités, procès et autres paperasses encombrent les dépôts d'archives —, si ce ne sont les illustrations au cœur du Syntagma musicum de Michæl Prætorius.

Ces Compos sur des beats acid, interprétées par The Moshell, bassiste et également joueur vielle à roue et de chifonnie, illustrent parfaitement… qu'il manque un petit chevalet mobile à cette vieille nouvelle invention. Mais, après écoute, les médisants (les non-vielleux) admettront que l'on s'en passe très bien.




Les vielles à roue et à manche de Philippe Berne sont, généralement, au sortir de l'atelier, munies de six cordes, auxquelles s'ajoutent trois sympathiques. L'entretien est le même que pour celui d'une vielle avec ses deux ll, à savoir du coton sur les cordes, de la colophane sur la roue, un sourire de Joconde aux lèvres du musicien.


Pierre & Pascal.

2 commentaires:

  1. Voilà le bon compromis pour notre Marie entre vielle et violon ! par contre ça manque un peu de chien et de rythme...

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  2. Chapeau pour les infos ! Ce Pascal, quelle mine.
    En-effet, un peu de trompette ou de cigale (selon les latitudes) ça ne ferait pas de mal à la bête.

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