Dans le cadre du premier Salon des luthiers, facteurs et créateurs de sons, organisé en Agde au sein de Fiesta Sète à l'initiative de Bruno et de ses amis (et Dieu sait s'il en a !), le Paratge des Sirènes a joué quelques pièces pour bourdons, chiens et chanterelles, ce lundi 25 de juillet en fin de journée — bien que cela ne signifie rien, les journées ne se terminent jamais, là-bas, encore moins en été.
Bruno, David, Jean-Brice, Pascal et Patrice, rejoints, pour l'occasion, par Fred, ancien enfant du pays, exilé depuis quelques années dans un endroit qui n'existe pas — à Belfort — où il enseigne un instrument qui n'a pas d'existence — la vielle à quoi ? — et où il s'efforce de créer un Paratge de la vielle, si c'est vous dire l'immense et touchante naïveté du garçon, qui jouait ce soir-là sur une Jean-Noël Grandchamp d'époque !
L'occasion, notamment, de faire entendre nos instruments à Maître Jacques Grandchamp et à Maître Jean-Luc Bleton, frères ennemis des facteurs de vielles à roue, qui exposaient à l'étage. Nous jouâmes "Grunshansko", "Chypre" et "Domino", mais peut-être pas dans cette ordre. Oui, dirent les mauvaises langues (desdits luthiers, notamment) : dans le désordre !
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| Pascal, Patrice, David, Fred, Jean-Brice © Michel Holweck |
Seconde partie de soirée à la Casa Pepe (on va y prendre habitude), où l'assiette est toujours un délice pour les affamés et les repus. Une soupe, pendant laquelle il fut de bon ton de blaguer de table à table, de charrier nos amis facteurs d'instruments sur l'origine de l'œuf et de la poule (Dieu a-t-il d'abord créé le vielleur ou le luthier ?), d'essayer de suivre une conversation autant improbable qu'incompréhensible entre Fred (il cumule…) et Patrice au sujet du "Cantique des mathématiques" ou quelque chose comme ça…
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| Dieu a-t-il d'abord créé Bruno ou le diato ? © Philippe Krümm |
Fin de soirée à la Perle Noire, où nous poursuivîmes l'étude d'un répertoire pour cordes frottées, dans le dessein de préparer notre montée à l'estive en Aveyron.
Pascal.
D'après la photo, j'aurais tendance à opter pour le Bruno plutôt que le diato. A moins qu'il s'agisse d'un portable steampunk. J'aime beaucoup le casse-noix pour myope dans le fond à droite. Je fais de l'ironie facile pacceque je suis jaloux de ne pas avoir été de cette aventure...
RépondreSupprimerLe photographe était bon ,on à l'impression que l'atelier est rangé et balayé !super son logitiel photo
RépondreSupprimerNON c'est le nouvel atelier de sir Bruno on dira oups.
RépondreSupprimerÉdit : merci à Michel, qui nous ajoute cette magnifique photo du Paratge en tongs !
RépondreSupprimerAh, je vois qu'on bavassait sous les arcades ;))
RépondreSupprimerNous bavassions, il est vrai ; mais le Bruno, absent sur le cliché, que faisait-il en pareil instant, on se le demande !
RépondreSupprimerUne fois de plus je constate que tout cela se termine chez Casé Papa !!!!
RépondreSupprimerSi c'est pour manger de la bonne baillabousse, je plussoie!!!
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