En ce 19 novembre, Journée mondiale des toilettes publiques, fléchissons-nous un instant sur un moment de grâce de la carrière de l'un des auteurs du film "Les vécés étaient fermés de l'intérieur".
Si nous évoquons, à nouveau, ici, Gotlib, c'est parce que parmi les joueurs de vielle du Paratge des Sirènes, deux sont d'illustres athlètes gauchers, qui avouent avoir été grandement influencés, dans leur jeu inversé, par un dessin dudit auteur. C'est, probablement, vrai.
À moins, que cela ne soit le contraire.
Il est vrai, qu'après avoir reproduit, sur ses planches, The Beatles ou Frank Zappa, il manquait à Gotlib le dessin d'un autre musicien exceptionnel : le joueur de vielle. Tous les vielleux connus alors sont droitiers, comment le représenter la manivelle à gauche, si ce n'est en prenant modèle ?
Le voici, ce vielleux, fringant, vif et beau, comme un vrai, accompagné par deux autres musiciens traditionnels, un joueur de cornemuse (au profil ingrat, comme un vrai) et un percussionniste moyennement intéressé par le jeu du soliste (toutes les blagues sur les batteurs attestent cela), qui esquisse visiblement une polka piquée.
Si nous évoquons, à nouveau, ici, Gotlib, c'est parce que parmi les joueurs de vielle du Paratge des Sirènes, deux sont d'illustres athlètes gauchers, qui avouent avoir été grandement influencés, dans leur jeu inversé, par un dessin dudit auteur. C'est, probablement, vrai.
À moins, que cela ne soit le contraire.
Il est vrai, qu'après avoir reproduit, sur ses planches, The Beatles ou Frank Zappa, il manquait à Gotlib le dessin d'un autre musicien exceptionnel : le joueur de vielle. Tous les vielleux connus alors sont droitiers, comment le représenter la manivelle à gauche, si ce n'est en prenant modèle ?
Le voici, ce vielleux, fringant, vif et beau, comme un vrai, accompagné par deux autres musiciens traditionnels, un joueur de cornemuse (au profil ingrat, comme un vrai) et un percussionniste moyennement intéressé par le jeu du soliste (toutes les blagues sur les batteurs attestent cela), qui esquisse visiblement une polka piquée.
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Le vielleur (gaucher) au chapeau, © Gotlib |
Même si, d'emblée, la filiation avec Le vielleur au chapeau de Georges de la Tour est frappante, il apparait que les traits au pinceau sont postérieurs à la période du peintre lorrain. Une analyse précise confirme que, comme nous l'annoncions plus haut, la toile doit bien être attribuée à l'humoriste d'origine hongroise, Gotlib.
Car il ne fait aucun doute que la scène ci-dessus est comparable à celles que nous avons l'habitude d'apprécier chez Gotlib.
Nous connaissons les personnages principaux de Gotlib : Gai-Luron, Superdupont, Pervers Pépère ; ses œuvres éternelles : Les Dingodossiers, La Rubrique-à-Brac ; ses publications, qui ont donné ses titres de noblesse és-bandes-dessinées à la France des années '70 : L'Écho des Savannes, Fluide Glacial ; et nous apprécions son humour noir, son art burlesque, son apologie de l'absurde.
Il est un maître dans ces exercices, à l'instar d'un Mandrika ou d'un Fred, mais qui n'ont, eux, parachevé leur œuvre en croquant notre chère boîte à bourdons.
N'empêche, ce menton et ce sourire à la Jim Carrey, difficile de ne pas croire que l'auteur n'a pas voulu caricaturer l'un de nos deux complices du mercredi…
Pascal