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mercredi 25 juillet 2018

L'Écho des Sirènes, juillet 2018

© Pierre Tissot
En ce premier mercredi 4 juillet, fête nationale des Ricains qui nous passèrent devant de 10 jours en ce qui concerne le feu d’artifice et le bal musette, je suivai un nouveau jeu de piste où le fléchage « spiruline » me mena aux jardins de M, la maudite vielleuse aux mille noms.

Sur les hauteurs de Tourbes, je pénétrai en un jardin pas plus anglais que français, orné d’arbres fruitiers, d’oliviers et autres plantes qui offraient un ombrage bienvenu. Un hameau de mobil homes, de serres et de tentes diverses, balayé par le ballet des courants d’air frais. Un havre.

Balayé par le ballet des courants d'air frais, un havre… © M., la maudite vielleuse aux mille noms

J’y trouvai, dans un premier temps, Thierry et Jibé, qui venait de tirer sa chemise à Magnum, Pascal et sa coiffure du célèbre Paul Hochon, Pat bien moins chevelu mais du coup plus brillant, puis, nous fûmes rejoints par notre hôtesse qui proposa des rafraichissements bienvenus

Tel un équipage faisant escale dans l’île d’Ayayé, l’ambiance était d’emblée à la détente et, comme le remarquaient Pascal et/ou Patrice, nos vielles semblaient plus un prétexte que le but de nos retrouvailles. Alors que nous nous demandions des nouvelles de probables absents, Camiiiiillle, anesthésiant, Ana, voyageant dans le bordelais, Zack, disparaissant comme colombe en bazooka, Flavia désistée pour raison de santé, Alain de pas si loin que ça, et Fabien « qu’est-il donc devenu » ; ce dernier et sa douce apparaissaient tout en pétillement et sourires. Les bonnes nouvelles n’arrivant, jamais seules, Pascal nous apprenait que Marc daignait sortir de sa Thébaïde, ce qui est toujours plus élégant que de dire qu’il sort de Clapiers, histoire d’y perdre son lapin. À peine Fabien et Neige accueillis, que se découpe dans l’arche des arbres la silhouette de Kakin suivie de Marc et son bagage à roue. Le temps de claquer quelques bises, comme dirait Éole qui savait d’une main ferme mener ses grands airs comme ses petits, et voilà qu’advient Alain, en proche voisin.

Fabien, moustaches et fières rayures © Jean-Brice

Fabien et Thierry, sobrement assis sur des chaises à rosé © Jean-Brice

Dire l’équipe au complet serait manquer de courtoisie envers Marie, qui nous offre souvent de belles traversées du dessert, et Max, vielleux chougnardophile bienveillant.

Entre deux charades, nous admirons la nouvelle Havond de Marc. De là, à prétendre que Marc a une allure de porte Havond, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas de peur de passer par-dessus le bastingage. Finalement, notre luthier des sirènes commence à multiplier les vielles comme d’autres les poissons. Entre la découverte des toilettes sèches et les ramures du figuier, nous devisons sur le futur évènement de 2019, à savoir l’Anniversaire des sirènes. Les vielles sortent enfin et nous enquillons quelques ritournelles de ci de là, histoire d’avoir la conscience tranquille, tant on sent l’appel (de brasseur) de la bière, de la cahouète et du rosé (version sirénesque du "Le loup, le renard et la belette") se faire pressants. Avant que Thierry n’ait pu commencer à râler « et l’apéro… », nous y sommes. Je profite de la détente pour croquer mes comparses en gribouilleur occasionnel, cependant qu’arrive un couple visiblement inconnu de la plupart, qui rappelle à certain la grande époque de la Perle Noire et de ses invités mystères. Il s’avéra, qu’il s’agissait du maire de Tourbes et de son épouse venus rendre visite aux hurluberlus à manivelle, qu’il accueille dans le foyer de sa commune. Après les charades nous contrepétons quelques peu avant que ne s’entame La discussion de circonstance : LE FOOT.

Le onze finaliste : la dream team du Paratge © Kakin

Une page de pub : Chougnard répar’, chougnard remplace.

Revenons à la rencontre, en parfaits Baille cœur (elle est bonne ma prononciation, Magalie ?) nous posons devant nos instruments sur béquille. Puis, nous reprenons l’apéro ; ça bavarde dans tous les coins ; Pat aussi à l’aise dans les cantiques que dans le quantique, nous propose un problème de café à 10 € (tarif montpelliérain, au bar) tout le monde semble mystifié quand t’un hic, enfin décelé dans le postulat, met le problème à plat. S’ensuit une discussion sur le sexe des anges, comme quoi un « zeste de cantique quantique et on les tutoie » — Emmanuel Kant.

Pascal, Marie et Magalie travaillent sérieusement… © Jean-Brice

… pendant que Pierre, Thierry, Marc et Alain gèrent tranquillement © Jean-Brice

… et que Patrice trafique le turbo de sa vielle © Jean-Brice

Revenons à nos Kanterbrau, l’apéro se poursuit et l’odeur des sardines grillées vient titiller nos narines, nous avertissant que l’opération barbe Q (célèbre inventeur de gadget jamesbondien) vient de démarrer. La soirée s’étire. D’un côté on repart sur le foot, de l’autre on converse sur l’histoire des religions, près du feu ça vielle en devisant sur le trad et autres, les femmes de vielleux échangent sur leurs tympans qui saignent et le temps passe (je sais, elle est facile, mais je ne fais jamais dans la difficulté). Quelle belle famille, en somme ! Tiens à propos de somme, sentant l’alourdissement de mes paupières et profitant de l’aspiration créée par le départ de Marc et Kakin, je m’escamote dans les ténèbres et la verdure, suivie de Marie qui malgré ces deux derniers jours avant les vacances, tient à arriver à l’heure le lendemain. Qui a dit que les profs étaient des jean-foutre ?

Presque aussi beau que le Festival d'Ars ! © M., la maudite vielleuse aux mille noms

Rendez-vous est donné au premier Paratge 2018/19, dans le désormais célèbre jardin de Kakin et Marc. Et pas de lapin !!!

J’y viendrai. Cochon qui s’en dédit, comme le prétend Circé..


Pierre

1 commentaire:

  1. Article estival frais et aéré,
    il ne manquait que le Rosé Piscine...
    Bravi mon Pierrot.

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