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mercredi 20 juin 2018

L'Écho des Sirènes, mai 2018

© Pierre Tissot
Mai 2018 : « sous l’épave est le Paratge », proverbe des sirènes, c’est donc avec joie que je cinglai toutes voiles dehors vers ce galion à la recherche de trésors viellistiques. Ma foi, je partai seul et ils étaient dix, selon les manivellants, ½ selon la police maritime.
Alain, Marie, Thierry, Jibé, une nouvelle de la dernière fois dont pour ne pas changer des habitudes j’ai oublié le prénom (un toc, chez moi), les pépés : Pascal & Patrice, celle qui se nomme de mille noms, Marie la reine du dessert, Max, et si ça se trouve, j’en oublie, tellement cet Écho revient de loin et a failli ne jamais revenir !

Que dire ? si ce n’est qu’une fois de plus l’ambiance était au rendez-vous, avec, en plus, l’objectif de préparer l’an prochain.
Du coup, après un travail de chien pour éviter la chienlit (autrement appelée la niche), nous travaillâmes l’organisation des morceaux, l’orchestration et autres joyeusetés ; alors, que j’étais de plain-pied dans cette atmosphère, un coup de téléphone me happait vers des obligations professionnelles dont je me serais bien passé.

Du coup, les studios, on embraie sur la chroniqueuse aux mille noms.

Pierre


Max et Alain : le Clan des Chougnards © Jean-Brice


   Pendant ce temps, côté chapelle, Thierry formait Flavia sur le maniement de sa vielle Havond, tandis que Pascal et Magalie devisaient sur la vie et la mort. Puis, par un jeu de chaises musicales, Magalie mania l’Havond avec Thierry, et Pascal accompagna Flavia dans la prise en main de l’instrument.

Enfin, comme chaque fois, arriva l’heure du banquet :

Nous sommes en 2018 après Jésus-Christ. Tous les membres du Paratge sont occupés à fêter le retour mensuel des héros languedociens de la vielle à roue autour de quelques pâtés de sanglier.
Tous ? Non ! Seul un irréductible viellix résiste à l’appel irrésistible de la cervoise et de la convivéncia. Car la vie n’est pas facile pour un Granbonomme de faction dans l’oppidum d’Ensérune à notre époque. Tiré de sa mensuelle séance de giroflexions par son telephonum gestabile, notre légionnaire des temps modernes dut voler en toute hâte à la rescousse de son museum apparemment sous le feu d’assauts ennemis. Et, une heure plus tard, tandis que ses coreligionnaires ripaillaient gaillardement sous les étoiles de leur chapelle, ils apprirent dans un grand éclat de rire que l’assaillant était un chat. Preuve que les Barbares étaient doués du sentiment d’empathie, ils ne purent s’empêcher d’imaginer l’ami Pierre passant sa soirée désespérément seul dans un dédale d’antiques couloirs obscurs.

Pas sûr que les pâtés du prochain Paratge seront au sanglier…


Domina Nomina Milia



Course à la chouquette : stratégie © Jean-Brice

3 commentaires:

  1. Bon, tout le monde suit bien, hein ? Ca fait : Alexandrine Sandrine Magalie Adjiun Domina Nomina Milia. Allez, interro au prochain paratge !

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  2. Merdum, faut que je ressorte mon gaffiot.

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  3. Grâce soit rendu à ceux qui ont la mémoire des noms et encore confus de ne pas avoir retenu Flavia.

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