Selon l'adage, indubitable en cette fin d'année, « Sonnez hautbois, résonnez musette », c'est notre ami cornemuseux et iconographiste Jean-Luc Matte qui s'annonce au sortir de la cheminée.
Sûr que la Noël est un moment de délices et de papillotes chez nous, Jean-Luc nous envoie un joli cadeau en corps de luth : un tableau du peintre Édouard Sain.
Né en 1830, à Cluny (zut, à quelques jours près, nous ramenions des Archives départementales de Saône-et-Loire quelques informations supplémentaires sur ce Bourguignon !), mort en 1910, à Paris, Édouard Sain était l'un de ces peintres à qui nous devons d'avoir immortalisé le quotidien du petit peuple français du XIXe siècle.
Sachant que Sain débuta au Salon de peinture de 1853, nous avons là l'une de ses premières réalisations, exposée lors du Salon de 1857, et commentée dans les pages du journal L'Illustration.
Un tableau qui nous rappelle que notre instrument eut grande renommée en pays de Savoie, grâce aux petits ramoneurs (chers à Jean-Michel Caradec). Lorsqu'ils ne préparaient pas le terrain au Père Noël, ces jeunes gens redescendaient de leurs échelles, se nichaient au coin d'une rue, et exhibaient leurs marmottes ou faisaient grincer la vielle, pour divertir les passants et gagner quelques liards.
Même Victor Hugo parle d'eux, dans "Les misérables" :
« Il tourna la tête, et vit venir par le sentier un petit savoyard d’une dizaine d’années qui chantait, sa vielle au flanc et sa boîte à marmotte sur le dos ; un de ces doux et gais enfants qui vont de pays en pays, laissant voir leurs genoux par les trous de leur pantalon. »
Né en 1830, à Cluny (zut, à quelques jours près, nous ramenions des Archives départementales de Saône-et-Loire quelques informations supplémentaires sur ce Bourguignon !), mort en 1910, à Paris, Édouard Sain était l'un de ces peintres à qui nous devons d'avoir immortalisé le quotidien du petit peuple français du XIXe siècle.
Sachant que Sain débuta au Salon de peinture de 1853, nous avons là l'une de ses premières réalisations, exposée lors du Salon de 1857, et commentée dans les pages du journal L'Illustration.
Ronde de ramoneurs, Édouard Sain © L'Illustration |
Un tableau qui nous rappelle que notre instrument eut grande renommée en pays de Savoie, grâce aux petits ramoneurs (chers à Jean-Michel Caradec). Lorsqu'ils ne préparaient pas le terrain au Père Noël, ces jeunes gens redescendaient de leurs échelles, se nichaient au coin d'une rue, et exhibaient leurs marmottes ou faisaient grincer la vielle, pour divertir les passants et gagner quelques liards.
Même Victor Hugo parle d'eux, dans "Les misérables" :
« Il tourna la tête, et vit venir par le sentier un petit savoyard d’une dizaine d’années qui chantait, sa vielle au flanc et sa boîte à marmotte sur le dos ; un de ces doux et gais enfants qui vont de pays en pays, laissant voir leurs genoux par les trous de leur pantalon. »
Pascal
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