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jeudi 12 juin 2014

L'Écho hors-série : stage avec Anne-Lise Foy, mai 2014

© Pierre Tissot
Il n’est pas dans mon propos de faire de l’ombre à l’indémodable Sylvia — qui est de tous les stages, ou presque, de vielle à roue de France et de Navarre, et qui, si elle n’avait connu un triste évènement, aurait été des nôtres —, mais il me faut relater le stage de Colombières-sur-Orb avec Anne-Lise Foy.

Dans le cadre du festival itinérant occitan Mai que mai 2014, l’intitulé tournait autour de la bourrée à trois temps.
En début d’après-midi, nous nous retrouvions dans ce charmant village de la vallée de l’Orb. En comité somme toute restreint, quatre, et… 100 % Paratge des Sirènes ! Il faut dire que, par chez nous, la vielle à roue est un peu l’instrument traditionnellement loufoque.
Marie, Max, Jean-Brice et moi-même accueillions Anne-Lise avec un mélange de timidité et d’admiration : pensez-donc, un stage avec Anne-Lise dans l’Hérault, c’est peu courant. Quelques mots, un café plus tard, nous voilà assis en cercle. Tout en oreilles, parce que trois heures de stage, c’est beaucoup et c’est surtout peu, particulièrement quand on est des affamés de conseils.

Anne-Lise Foy © Frédéric Wojcik

Comme à l’accoutumée, je surprends avec ma manivelle du « mauvais » côté et, puisqu’il en faut un pour commencer à ne pas faire comme il faut, je m’y colle. Pas compris qu’on jouait plein jeu, ridicule avec mon unique chanterelle, je pose comme un gourd des cordes désaccordées sur ma roue, ce qui fait dresser les cheveux d’Anne-Lise, et nous voilà partie dans une chorégraphie avec d’un côté un doigt pointé plus ou moins vers le haut ou le bas et, de l’autre, un stagiaire suant et tournant ses chevilles à bain d’huile comme pour trouver la fréquence de Radio Londres. Le tout, sous le regard qui goguenard, qui compatissant, de mes compagnons de roue. Puis, c’est au tour de Max de proposer à Anne-Lise un voyage préhistorique avec un tourne à gauche. C’est dans ces moments-là, que je me dis que… c’est beau une oreille !

Après cette entrée en matière, Anne-Lise nous propose une bourrée qui, n’ayant pas l’heurt de plaire à Max, se transforme en saucisson, tant il est vrai que la charcuterie auvergnate mérite aussi le détour. Nous apprendrons, au cours de ces trois heures, pas mal de choses, le tout dans un silence de cathédrale. Car, en bons stagiaires qui veulent repartir la musette pleine (calmez-vous, les cornemuseux !), c’est dans un silence studieux que nous accueillons toutes les propositions d’Anne-Lise Foy. Du coup, elle a un peu l’impression de faire des blagounettes dans un symposium de pince-sans-rire ou un ramassis de manches à balai dans le…
Bref ! ça mouline avec sérieux, Jibé nous joue avec brio le rôle de chouchou, toujours dans les bonnes grâces, pour se rattraper de l’atelier chien où il fut infernal.

Cafés, clopes, petites discutes et re-vielle, les heures filent à une allure vertigineuse, si bien qu’on se sépare en se disant qu’on aurait bien fait un stage plus long.
À moins que notre initiatrice ne veuille plus d’une brochette de schtroumpfs à lunette (surtout Jibé), ce n’est que partie remise.


Pierre

8 commentaires:

  1. Ils ont osé !!! oui un stage sans moi grr..........ggggggrrrrrrrrrrrrrr..............,tant pis je me rattraperai ce week end du 14 juin "La Grange Rouge" et non l'Auberge Rouge Je ne manquerai pas de passer le Bonjour de votre part à Anne Lise, les coquins.

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  2. Quelle belle rencontre avec Anne-Lise je garde un super souvenir de ce stage, il est vrai qu'une fois surmontés par mes petits camarades stagiaires les petits problèmes d'accordage les reconnaissances rythmiques et autres mémorisation des mélodies proposée par Anne-Lise et auxquels il m'était formellement interdit par notre maitresse de cérémonie de leurs venir en aide, nous avons pu enfin travaillé !!! Hi hi hi !!!!
    Encore un Grand Merci Anne-Lise pour ton infinie patience !!!!

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  3. Ça, c'est bien un commentaire de Chouchou!

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  4. Nouveau surnom "Chouchou" je trouve que cela lui ira à merveille

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  5. NON ! "fayot", c'est le vrai nom de JB !
    niargh niargh niargh !
    Même pas jaloux...

    Philou

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  6. Ça c'est juste parce que vous êtes près du radiateur et que vous en voulez à çui qu'est bon, na!

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    1. Surtout à cette époque pour le radiateur...... il aurait pu opter pour une porte de frigo c'est plus confortable à mon avis

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