© Pierre Tissot |
Ce mois-ci, un Écho lointain, le chant des étoiles, puisque je vais vous narrer le Paratge martien. En ce mois qui sonne comme une barre chocolatée, qui redonne de l’énergie, il y avait foule dans le laboratoire de taille capillaire rue de l’Amour. Un trio d’absents cependant : Sergio qui, respectant la loi du Vaudeville (quand un entre l’autre sort), quitte la scène lorsque Max y entre, Thierry, emmasqué par une tarasque n’a pas pu passer le Rhône, et Pascal, peut-être sans barque pour passer la Mosson, resté en ses foyers. Sinon, la brochette des vielles était là et BIEN LÀ.
Pour le premier atelier, même formule, bossage des morceaux, avec un special track pour Lydie qui voulait un passage sur "Les filles de l’aire", le morceau Paratge pour le bizutage des primoviellants.
Puis, vint mestre Priez, que nous entretînmes sur le schéma de chien. En effet, pour ne rien cacher aux quelques adeptes non paratgistes qui suivent L'Écho, nous préparons un atelier de taille de chien pour lequel mestre Priez s’est penché sur le nombre d’or en terme de proportion caninoviellirouique (j’aime assez la finale qui sonne comme une chanterelle en mal de coton). Je n’en dirai pas plus, il en va en vielle comme en secret de compagnonnage ; quoiqu’il en soit, nous avons bien discuté sur le sujet. Mais en pacha qui ne perd pas son azimut, il nous dirigea vers la déconstruction et, ma foi, ce fut dur mais bon, comme dirait Lulu.
Dans un rituel désormais réglé aux petits oignons, arrive Patrice, appelé Docteur Housse puisque c’est lui qui a la plus grosse, pour le dernier atelier. Pour contrebalancer le cinq temps deux coups du mois précédent, il nous propose une "Mauresque" qui emporte l’adhésion immédiate de tous les présents (les absents, quant à eux, ayant toujours tort…). Travail sur les phrases, les deuxième voix, fignolage par ci, petits coups de chien par là, comme ci ou comme ça, les minutes s’égrènent, puis nous inaugurons ce que j’appellerai façon Ecco des Sirènes : où Annie Cordy s’invite à la vielle à roue.
Enfin, nous dressons la table au sens étymologique du terme, nous déposons nos victuailles et nous voilà partis pour une auberge espagnole. La gastronomie était placée sous le signe de l’œnologie, Patrice et moi rivalisant de picrate pour faire tomber les cheveux et cramer tout le système pileux des buveurs. Le premier, rapportant un vin bio pour lequel nous remarquâmes que nos palais ne l’étaient pas — « Il est pas bio mon palais ? » - Louis XIV, Versailles 1682 —, moi-même plus proche des armes bactériologiques rapportait un vin bouchonné que certains dirent madérisé, qui enlevait à mon comparse Patrice les dernières racines de son cuir chevelu, mais qui ne fit pas ciller le pèr’Bruno qui en a bu d’autres.
C’est ainsi que, les papilles grosses comme des pièces de vingt centimes, nous arrivâmes au dessert. À croire que nous vieillissons tous d’un coup, puisque pour cette fois c’est notre bon directeur qui passait le cap d’un an de plus au compteur, bon anniversaire, nos vœux les plus sincères…
Il y eut amalgame de conversations, de rires, d’histoires et d’historiettes, prise de rendez-vous pour l’atelier chien du mois d’après, discussions sur Saint-Chartier-Ars et sa « disparition ? », préparation d’Anost, prévisions de dates pour ici ou là, réfection de monde façon brève de comptoir… Encore et toujours, cette convivencia magique qui tient la mesnie de la Sirène entre gens de bon Paratge.
Au mois prochain, pour un Paratge sur la journée avec taille à l’appui.
Pierre
Pour le premier atelier, même formule, bossage des morceaux, avec un special track pour Lydie qui voulait un passage sur "Les filles de l’aire", le morceau Paratge pour le bizutage des primoviellants.
Marie et le b(r)ossage des morceaux © Jean-Brice |
Puis, vint mestre Priez, que nous entretînmes sur le schéma de chien. En effet, pour ne rien cacher aux quelques adeptes non paratgistes qui suivent L'Écho, nous préparons un atelier de taille de chien pour lequel mestre Priez s’est penché sur le nombre d’or en terme de proportion caninoviellirouique (j’aime assez la finale qui sonne comme une chanterelle en mal de coton). Je n’en dirai pas plus, il en va en vielle comme en secret de compagnonnage ; quoiqu’il en soit, nous avons bien discuté sur le sujet. Mais en pacha qui ne perd pas son azimut, il nous dirigea vers la déconstruction et, ma foi, ce fut dur mais bon, comme dirait Lulu.
Dans un rituel désormais réglé aux petits oignons, arrive Patrice, appelé Docteur Housse puisque c’est lui qui a la plus grosse, pour le dernier atelier. Pour contrebalancer le cinq temps deux coups du mois précédent, il nous propose une "Mauresque" qui emporte l’adhésion immédiate de tous les présents (les absents, quant à eux, ayant toujours tort…). Travail sur les phrases, les deuxième voix, fignolage par ci, petits coups de chien par là, comme ci ou comme ça, les minutes s’égrènent, puis nous inaugurons ce que j’appellerai façon Ecco des Sirènes : où Annie Cordy s’invite à la vielle à roue.
Enfin, nous dressons la table au sens étymologique du terme, nous déposons nos victuailles et nous voilà partis pour une auberge espagnole. La gastronomie était placée sous le signe de l’œnologie, Patrice et moi rivalisant de picrate pour faire tomber les cheveux et cramer tout le système pileux des buveurs. Le premier, rapportant un vin bio pour lequel nous remarquâmes que nos palais ne l’étaient pas — « Il est pas bio mon palais ? » - Louis XIV, Versailles 1682 —, moi-même plus proche des armes bactériologiques rapportait un vin bouchonné que certains dirent madérisé, qui enlevait à mon comparse Patrice les dernières racines de son cuir chevelu, mais qui ne fit pas ciller le pèr’Bruno qui en a bu d’autres.
C’est ainsi que, les papilles grosses comme des pièces de vingt centimes, nous arrivâmes au dessert. À croire que nous vieillissons tous d’un coup, puisque pour cette fois c’est notre bon directeur qui passait le cap d’un an de plus au compteur, bon anniversaire, nos vœux les plus sincères…
Un an de plus au compteur, ça défile ! © Jean-Brice |
Il y eut amalgame de conversations, de rires, d’histoires et d’historiettes, prise de rendez-vous pour l’atelier chien du mois d’après, discussions sur Saint-Chartier-Ars et sa « disparition ? », préparation d’Anost, prévisions de dates pour ici ou là, réfection de monde façon brève de comptoir… Encore et toujours, cette convivencia magique qui tient la mesnie de la Sirène entre gens de bon Paratge.
Au mois prochain, pour un Paratge sur la journée avec taille à l’appui.
Pierre
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