© Pierre Tissot |
Le 1er de juin : Paratge et… bouillabaisse à la Casa Pepe !
Le premier repas officiel du Paratge s'est déroulé dans la folie d'un festin. Pour ceux qui avaient le bourdon, ce fut plat unique arrosé d'une soupe de poissons qui a autant laissé de traces niveau ceinture (on ajoute des crans aux sangles de vielles) que dans les mémoires…
© Casa Pepe |
Le véritable procès-verbal de ce Paratge a été noyé par une sauce méditerranéenne, désolé. Oui, désolé, c'est du gâchis, cette assiette renversée. Mais avec tout ce poisson et ces bardes talentueux, le repas a vite tourné en ripailles gauloises !
Pascal.
PS (9 avril 2012) : On n'y croyait plus ! Pierre vient de retrouver le papier égaré lors du Paratge de juin dernier. Il était là, dans une poche de son bermuda de l'été dernier. Aucun doute, le carbonne 14 faisant foi, il s'agit bel et bien de la chronique narrant la virée chez casa Pepe, dont les jeunes d'aujourd'hui ont tant de fois entendu parler. Hélas, quelques bribes imbibées de la sauce maison ont entaché l'un ou l'autre mot, mais la retranscription permet, tout de même, de comprendre l'essentiel.
Allez, allez, entre deux coups de gouges et trois de ciseau, je m'impose une pause et j'invoque Neptune, qu'il me donne l'inspiration pour un dernier Écho des [illisible] avant la coupure estivale : le Paratge de juin. Il fut restreint, si je puis dire, à ceux et celles qui, depuis septembre, ont participé à ces rencontres mensuelles pour préparer l'Estiv[illisible]. Mais il fut plus étendu dans son amplitude horaire, puisque rendez-vous était donné dès dix heures aux paratgeaïres et ce, pour une rencontre jusqu'à vingt heures.
Premiers arrivants, Sylvia, Bruno, Bernard et moi remplîmes la galerie de nos palabres, car avant de mettre en chauffe le moulin à poivre, tout bon paratgeaïre doit mettre en action le moulin à paroles. Pour ne pas attaquer sans prépa et risquer le claquage de phalange, Sylvia et Bernard partirent à pied à la chine, car un marché des vieux objets et autres brocantes se tenait à Agde. Puis, petit-à-petit, arrivèrent David et Patrice, pour un tube de l'été, Jibé, essoufflé depuis le fin fond du Gévaudan où il rencontrait le luthier ermite de Chambaron avant sa transhumance bigoudaine, Lo Sergio, avec vielle et barbichette, Marine, en train, puis cum pedibus à défaut de voiture, et enfin, avant qu'il ne soit trop tard, Pascal, jovial et à la bourre. Au cours de cette journée, à peine coupée d'un casse-croûte façon auberge [illisible] à un horaire où même un Ibère sans faim ferait des bruits de ventre, nous mîmes en place avec toujours une belle escorte de discussions, pas toujours en rapport avec le schmilbl[illisible] (mais c'est aussi ça la magie du Paratge), les différents morceaux à proposer pendant l'après-midi ruténois ou pour l'opération terroriste du [illisible]. À ce propos, s'il était question de tenir les lieux scéniques sous la menace de nos vielles pendant vingt minutes, la durée d'attentat (soyez sûr que les R.G. sont à présent sur votre ordi) est revue à la baisse.
Mais revenons aux munitions. "Mazurka Marine", dont on ne savait plus à quelle version se vouer mais dont on a retrouvé le nord 440. "Grunchasko", son alphabet heptatonique et son rythme à neuf [illisible]. "En el monte", qui se monte et descend avec moins de torture que le Golgotha. "Domino", sa voix principale, sa teneur et sa vue sur la plage. "Chypre" ou "Treep au lit", pour la bonne bouche, et au cas où, on sait jamais. En bonus et en vrac... "Les Jolivesques" : branle et scottisch, qui n'est pas un onanisme grégorien en kilt. "Cavalcando", pour les plus [illisible]nâgeux d'entre-nous. Sur la planche derrière le pain... Les trois scottisches de Lefeuvre, que notre duo estival (Patrice et David) exécuta de mains de maîtres et d'un doigté agile à 412 à la noire. Bernard, venu en sympathisant du mouvement attentiste ou attentatoire, jetait l'éponge et pensait avec nostalgie à l'harmonica.
Fin de la première partie. Et là, mes fans (si, si, j'en ai) se disent : « comment va-t-il nous faire le coup de la deuxième partie ? » Et bien, la deuxième partie fut digne d'un Rabelais en version marine. Une fois les roues au repos, nous descendîmes, entre chien et loup, dans une gargote de pirates : La Casa Pepe. Le repaire des Catanzano, pour une bouillabaisse d'anthologie offerte par L'Imaginaïre. Cette dernière, pour la paix des ménages, conviait vielleux et compagnes, compagnons ou comparses, autour de la table. Après une présentation toute en verve de notre Bruno amphitryon pour l'occasion, Aymé ouvrait les hostilités. Les mots me manquent par inadéquation ou trop fort afflux pour décrire ce plat de légende, les poissons, comme les convives, vinrent par paire sur les assiettes et pour ceux qui, comme moi, laissèrent assiette nette après avoir épongé au pain la moindre goutte de rouille, il y eut un deuxième service tout aussi copieux. Quel repas, quel repas !!! Le tout accompagné des vins… Gloire à cette fin de saison de forts bons Paratges. Nous nous quittâmes dents du fond à la baignade entre rires, parlés forts façon Sud de France™, et prévisions diverses et variées.
À propos de prévision et pour clore la chronique, après le paratge bouillabaisse, le paratge bonus, dit paratge de juillet, dit paratge piscine, le [illisible] de juillet chez Sylvia et Jérôme. Je retourne à mes gouges.
Pierre.
Moi qui n'aime ni la soupe de poissons ni la bouillabaisse, ALORS LA BLEUFFEE,
RépondreSupprimerBravo Bruno non pas pour la préparation culinaire enfin si , si on peut dire mais je ne t'ai point vu au fourneau, pour cet instant de cloture annuel du Paratge, en plus me suis régalé.
Bravo à la Casa Pépé qui par sa préparation m'a fait aimer La Bouillabaisse, qu'on se le dise...
En effet, sacré plat! Je connaissais déjà l'enseigne mais quel plaisir d'y remettre les couverts. Néanmoins, sur la photo on voit mieux les locataires du premier que le restaurateur du rez-de-chaussée :))
RépondreSupprimerOn ne peut pas tout avoir dommage que la belle blonde ne s'est pas montrée à la fenêtre
RépondreSupprimerBravo pour le papier retrouvé, il va s'en dire chez Pierre rien ne se perd, en plus rime bien, je m'étonne, mais soit dit en passant le bermuda de l'été dernier pas lavé depuis?? Il doit faire comme les bons vieux auvergnats, qui, quand leur "biaude" était sale la retournaient à l'envers pour l'avoir propre et ainsi de suite, puis à force, la lavait mais dans une mixture très spéciale qu'on ne voie plus souvent "le purin de vache", heureusement que ce fameux bermuda n'a pas suivi le même chemin car papier en piteux état
RépondreSupprimerRespect mestre Pascal, vous arrivez à nous caler ces fonds de culotte dans la chronologie. Au fait le carbone 14 est produit avec quel instrument?
RépondreSupprimerComme dirait lo Sergio, le marquage à la culotte, je sais faire !
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