© Pierre Tissot |
Nous eûmes pour octobre un paratge sens dessus dessous.
D'abord, pas de Perle, on change de lieu, bienvenuda a la Casa Sylvia para el albergue español con paella. À la poêle, René, dont je ne peux ouvrir la bouche sans dire du bien de ce plat dont il nous régala, avec du "vas-y que je te remets ça" quand l'assiette est vide.
Mais commençons par le commencement. D'abord l'appel...
Dommage pour les absents, Marine. Dont tout le monde s'inquiétait, oukelleai, keskelfait, kaissekela, kikisait. David, nous apprend qu'elle vendange, on se dit qu'elle veut peut être qu'on lui lâche la grappe. Puis, le lendemain du paratge, joie et allégresse, on reçoit un mail. On a perdu Marou, momentanément puisqu'elle devrait nous rejoindre en novembre. Bruno se trouvant un ou deux lièvres de plus, décide de lancer le paratge dans les circuits du commerce mondial. Patrice décline l'invitation, pour un jeu de chaise musicale qui consiste à se déguiser en Valentin C., en ingurgitant en un temps records trente pages de solfège, dommage la paella était bien plus goûteuse. Michèle fait la nounou du Morvan, Christian fait le ravi de la croche devant sa Grandchamp — heureux papa d'une vielle plate cependant que je suis le mari pour peu de temps encore d'une belle ronde. Serge est parti Hautbois. Les présents, Sylvia, l'hôtesse, Pascal et sa douce, Jibé et son nouveau téléphone à la feu Steve Jobs, David et ma pomme.
Début de soirée sans atelier débutant, ce soir nous la jouons détendus. Sylvie, puis Pascal, piquent une tête dans la piscine puisque le temps est encore et toujours estival, pendant que nous sirotons des jus du fruit et que nous discutons chiffons (c'est-à-dire vielle). Jibé nous montre sa nouvelle vielle carrosserie Roger Chougnard dit Moustache, motorisation Sidney Tarois, le bigoudin du Gévaudan. Nous nous esbaudissons devant les miracles de son qu'il peut à présent tirer de sa Chougnard®, qui, il faut bien l'avouer est à la vielle ce que le tambour de colonne est au tambour. On parle sonorisation, appui de cordes, nouvelle acquisition du père David, commande de ma vielle.
Puis les instruments sortent de leurs étuis et c'est parti pour une viellistique partie. On se joue quelques morceaux, David propose une Marche qui emporte l'adhésion. Puis, moment détente inspiration, on tente un petit traquenard instrumental qui nous fait bien rigoler.
René sonne le rappel à la tambouille. Nous prenons place à table, Jérôme nous rejoint après avoir fait un tour de sud en un temps record (Le Toulouse-Le Puy-Gallargues en : ben merde heure, fatche de minutes, con de manon secondes), c'est à se demander s'il n'a pas un truc genre Star Trek, je me dématérialise ici pour me téléreporter là. Cette paella nous régale les papilles on n'entend que le bruit mou des mandibules en action, tour de table du silence qui augure des bons petits plats. Sylvie nous enivre les oreilles avec des histoires de bal, qui donneraient envie d'apprendre à danser même à un cul-de-jatte. Nous parlons de cercles plus ou moins fermés, puis on finit la soirée en ce qui fut dans les 70's la soirée diapo, aujourd'hui remplacée par la soirée vidéo.
Projection, du film pirate de Jérôme de notre attenta sonore, massacre à la vielleuse, abordage ou mutinerie sonore, command'oc de vielle, insurrection en roue libre, cosa viella, hold up sonique, action chiens errants, les vielles charrient… de Rodez. Bons souvenirs, mais comme le paratge ne vit pas que de souvenirs nous nous séparons en attendant déjà la prochaine rencontre. Retour à notre perle… noire.
Pierre.
D'abord, pas de Perle, on change de lieu, bienvenuda a la Casa Sylvia para el albergue español con paella. À la poêle, René, dont je ne peux ouvrir la bouche sans dire du bien de ce plat dont il nous régala, avec du "vas-y que je te remets ça" quand l'assiette est vide.
"Vas-y que je te remets ça" © Jean-Brice |
Mais commençons par le commencement. D'abord l'appel...
Dommage pour les absents, Marine. Dont tout le monde s'inquiétait, oukelleai, keskelfait, kaissekela, kikisait. David, nous apprend qu'elle vendange, on se dit qu'elle veut peut être qu'on lui lâche la grappe. Puis, le lendemain du paratge, joie et allégresse, on reçoit un mail. On a perdu Marou, momentanément puisqu'elle devrait nous rejoindre en novembre. Bruno se trouvant un ou deux lièvres de plus, décide de lancer le paratge dans les circuits du commerce mondial. Patrice décline l'invitation, pour un jeu de chaise musicale qui consiste à se déguiser en Valentin C., en ingurgitant en un temps records trente pages de solfège, dommage la paella était bien plus goûteuse. Michèle fait la nounou du Morvan, Christian fait le ravi de la croche devant sa Grandchamp — heureux papa d'une vielle plate cependant que je suis le mari pour peu de temps encore d'une belle ronde. Serge est parti Hautbois. Les présents, Sylvia, l'hôtesse, Pascal et sa douce, Jibé et son nouveau téléphone à la feu Steve Jobs, David et ma pomme.
Début de soirée sans atelier débutant, ce soir nous la jouons détendus. Sylvie, puis Pascal, piquent une tête dans la piscine puisque le temps est encore et toujours estival, pendant que nous sirotons des jus du fruit et que nous discutons chiffons (c'est-à-dire vielle). Jibé nous montre sa nouvelle vielle carrosserie Roger Chougnard dit Moustache, motorisation Sidney Tarois, le bigoudin du Gévaudan. Nous nous esbaudissons devant les miracles de son qu'il peut à présent tirer de sa Chougnard®, qui, il faut bien l'avouer est à la vielle ce que le tambour de colonne est au tambour. On parle sonorisation, appui de cordes, nouvelle acquisition du père David, commande de ma vielle.
Du haut de ces vielles, Pierre et David vous contemplent © Jean-Brice |
Puis les instruments sortent de leurs étuis et c'est parti pour une viellistique partie. On se joue quelques morceaux, David propose une Marche qui emporte l'adhésion. Puis, moment détente inspiration, on tente un petit traquenard instrumental qui nous fait bien rigoler.
David, Sylvia "Marie-Antoinette", Pascal et Pierre © Jean-Brice |
René sonne le rappel à la tambouille. Nous prenons place à table, Jérôme nous rejoint après avoir fait un tour de sud en un temps record (Le Toulouse-Le Puy-Gallargues en : ben merde heure, fatche de minutes, con de manon secondes), c'est à se demander s'il n'a pas un truc genre Star Trek, je me dématérialise ici pour me téléreporter là. Cette paella nous régale les papilles on n'entend que le bruit mou des mandibules en action, tour de table du silence qui augure des bons petits plats. Sylvie nous enivre les oreilles avec des histoires de bal, qui donneraient envie d'apprendre à danser même à un cul-de-jatte. Nous parlons de cercles plus ou moins fermés, puis on finit la soirée en ce qui fut dans les 70's la soirée diapo, aujourd'hui remplacée par la soirée vidéo.
Projection, du film pirate de Jérôme de notre attenta sonore, massacre à la vielleuse, abordage ou mutinerie sonore, command'oc de vielle, insurrection en roue libre, cosa viella, hold up sonique, action chiens errants, les vielles charrient… de Rodez. Bons souvenirs, mais comme le paratge ne vit pas que de souvenirs nous nous séparons en attendant déjà la prochaine rencontre. Retour à notre perle… noire.
Pierre.
Le Paratge des Sirènes
Paella party
Oui superbe soirée bien décrite et imagée, quand à "Marie Antoinette" elle pensait avoir pris la grosse tête mais non ! elle n'y est pas
RépondreSupprimerEt oui qu'on en redemande toujours, dommage que faut compter les jours pour le prochain paratge
Wouuaaaah, le texte, l'image, le son, il ne manque plus que le goût (quand on voit la paella, on regrette cette absence).
RépondreSupprimerMon papa à moi roulait en Aronde...
RépondreSupprimerIl faudra prévoir une édition des articles de Pierre en petit livret avec les partitions des morceaux travaillés, le tout en vente dans toutes les bonnes librairies.
RépondreSupprimer