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lundi 31 janvier 2011

L'Écho des sirènes, janvier 2011

© Pierre Tissot
Un écho qui prend son temps, soit.
Alors, que dire pour ce premier Paratge de l'année... oui ! Tout d'abord, il ne remplissait pas les promesses des encore chauds, vœux de santé. Votre serviteur arrivait amoindri, mais arrivait tout de même. Par contre, Marine ne pouvait, pour cause de maladie, être des nôtres, même si elle nous joint par téléphone dans la soirée (c'est qu'on y prend goût aux viellistiques tortures) et lo paure Christian qui suit un traitement lourd, n'a pu et risque de faire le paratge buissonnier un certain temps. Souhaitons que les deux paratgeaïres soient guéris ou qu'ils guérissent au plus tôt.

Si la santé faisait défaut, heureusement le bonheur était là de se retrouver et de bidouiller cet infernal instrument à roue.
Nous eûmes un peu peur pour la première partie, puisque nous étions peu de compères : Bruno et Jibé, Sylvia et ma pomme. Où était donc le Serge ? Du-coup, Bruno nous laissa — pour cause de charrette à diato — nous occuper de l'atelier initiation. Nous n'avons pas chômé, exercices maintenant traditionnels des coups sur le tour (y a-t-il contrepet ?), puis pour aider aux travaux des morceaux du premier atelier entre deux paratges, nous enregistrâmes avec la scansion métronomique. Parlotes et conseils, le père Bruno revient et un problème épineux se pose : entre deux coups de chien, quelques gargouillis de ventres affamés. Que faire ? Quelle heure est-ce ? Mangeons-nous ? Doit-il y en avoir d'autres ? Pascal, non, il a averti ; le Serge, ben peut-être qu'il a eu un contretemps (un coup sur le 3 en quelque-sorte) ; Patrice, a priori oui, David, il semblerait que oui aussi... rien ne bouge.

On décide d'attaquer la mangeaille du bout des dents, au cas où (comme disait le premier mirliton de l'orchestre symphonique de Paris). Et alors que nous commencions à activer le rythme de mastication selon le théorème "l'appétit vient en mangeant" ou "en voilà un que les boches n'auront pas" (celui-ci commence à dater, sauf en Alsace-Lorraine), arrivaient frais et souriants David et Pascal. Fin de repas cordial et joyeux, puis ce qui devait arriver, arriva, on parle de "Grunchasko" — incertitude orthographique — à l'une qui voyait deux phrases, l'autre en voyait quatre ou cinq, Patrice va sur six voire sept. Pire qu'à Sotheby, la salle s'échauffe, on renverse du vin, on pousse les tables... et nous voilà repartis pour la deuxième manche. Et là, ça a mouliné dur, père Ducros ! Et qu'on te fait le A, le B, le C, le D, seul, en couple et plus avec affinité, conseils de coup de chien, discussions de schémas rythmiques, entente, mésentente, confrontation. Du paratge, en quelque sorte. C'est bien beau de donner des définitions, ici, à Sommières ou à Rome, ça se vit ces choses là ma bonn' dame. Le paratge c'est du live.
Une fois de plus esgourdes et ventres repus, nous regagnâmes nos pénates en attendant la prochaine queue de poisson.

Pierre.

Le Paratge des Sirènes
Grunsharsko, parties A et B

2 commentaires:

  1. On entend dans le lointain quelques chiens errants qui cherchent leurs maîtres :p On a bien le jus d'ambiance.

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  2. Superbe écriture mais le morceau il arrache à quand les parties C D E F G et peut être la E

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