© Pierre Tissot |
On regretta des absences.
Nous fûmes en nombre réduit. Sylvia, Bruno, Christian et moi, au départ, plus tard rejoints par Pascal. Qu'importe la petite équipée, ceci n'empêcha en rien de travailler, bien au contraire. Pour le premier atelier, reprise des exercices là où ils avaient été laissés lors des derniers paratges. Travail sur les temps et contre temps, sur la tenue de poignée et la souplesse de poignet (oui, roumègue, roumègue, mais travaille en souplesse). Pour le cours de math, comme 2 + 2 = 4, nous avons été sensibilisés au 2 et au 4 qui, loin d'être accessoires, s'avèrent des fondamentaux intéressants. Tentative de les placer, en douceur, sans violence et en essayant de le faire le plus lentement possible. Puis petits ateliers d'EMT, dans les réglages de cordes, calage de chevilles, observation sur les diverses vielles et mécaniques, le tout donnant lieu à plusieurs discussions et échanges sur la vielle et ce tout au long des deux ateliers. À la récré, Christian, la musette (le bagage, pas l'instrument) pleine d'exercices, laissait une place libre. Cette dernière ne le fut pas longtemps, puisque mestre Pascal nous rejoignait pour la suite des cours.
La désormais habituelle discussion sur le chien fidèle ou errant, reprenait de plus belle avec cette fois un Pascal qui, à travers les acquis de Sylvia, nous montra que l'un n'empêchait pas l'autre, l'autre ne chassant pas l'un. L'idée étant de ne pas s'enfermer dans un confort de jeu quel qu'il soit, mais d'être toujours curieux, d'aller chercher d'autres races de chien. En gros, rigueur dans le travail et curiosité permanente en évitant de s'enfermer (ai-je bien résumé ici cette fructueuse leçon?). Ainsi, grâce aux talents de pédagogue de maître Jaussaud et à l'envie de tout le staff de deuxième partie de soirée, cette dernière fut riche en échanges et en enseignements. J'ai personnellement retrouvé cette espèce d'émulation stimulante, et je pense ne pas avoir été le seul.
À la cantine espagnole, chacun ramenant de quoi se restaurer ensemble, on put se régaler de fougasse, saucisse, vin et autres pâtisseries. Pour ces sucreries, Sylvia, en parfaite adepte des équilibres du yin et du yang, nous a régalés d'une tarte à la figue suivie d'un cake au chocolat, l'action de l'une étant parfaitement inverse aux vertus de l'autre. Une fois de plus, nous nous quittâmes à la minuit, nos cartables pleins de projets pour les paratges futurs.
Nous gardons le principe des deux ateliers, l'un d'initiation, l'autre de perfectionnement, avec bien entendu le souhait que chacun travaille entre les sessions. L'auberge espagnole pour la pause. Le système des enregistrements permettant d'envoyer — via internet — aux paratgistes les exercices et les morceaux, le tout, éventuellement agrémenté de schéma de roue pour les coups (l'ingénierie du son Jeanbricienne nous a cruellement manqué ce premier septembre).
Aux chapitres de nouveautés, la volonté partagée de mettre en place un répertoire de quelques morceaux, sur lesquels on pourrait travailler au cours de cette année. Pour l'instant il y aurait le "En el monte" et le "Gruncharsko". Nous pensions attendre d'être un peu plus nombreux lors du prochain paratge, pour en ajouter d'autres. Si le principe marche, pourquoi ne pas mettre en place, par la suite, des orchestrations comme le proposait Bruno (ainsi, pour le "Gruncharsko", peut être un peu de tympanon sauce Patrice…) ?
Enfin, pour les annonces, elles sont faites en deux temps. Une annonce "grand public", par la newsletter de Christian qui touche un grand nombre de personnes. Enfin, les annonces "internes" (échos, paratge à venir, envoi de mp3 ou partitions, etc.), à une liste de mails des personnes participant aux paratges. Cette dernière sera réduite par-rapport à celle employée jusque-là, qui était trop large. À charge à Jibé et moi-même, de la tenir à jour en fonction des nouveaux participants ou sur proposition de l'un ou l'autre participant du paratge big band. Cela évite d'encombrer les mails de ceux qui n'y sont jamais venus.
Si je ne m'abuse, la liste correspond au CC: de L'Écho ; si j'en ai oublié prière de me les communiquer.
Voilà, L'Écho finit sa répercussion, au prochain paratge du premier mercredi d'octobre.
Lo Peire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire