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mardi 3 avril 2018

L'Écho des Sirènes, mars 2018

© Pierre Tissot
Je dois reconnaitre qu’en raison d’obligations professionnelles, je ne suis plus dans les premiers à débarquer au Paratge, depuis quelques temps. Cependant, ce mercredi premier du mois, j’eus la bonne surprise, lors de mon arrivée au foyer rural, de voir notre Fabien et Neige sur le perron. Le vielleux ne réalise souvent pas la dose d’abnégation de sa moitié ; de là à dire que Fabien fait fondre Neige, il n’y a qu’un pas que je me refuse de franchir.

J’entre dans la salle d’étude, où la teneur en hygrométrie de la pièce en dit long sur l’intensité des exercices. J’y retrouve Alain, Magaline, Thierry et don Jibé en maître de cérémonie. Pour éviter de divertir la foule, je me sangle, je m’accorde et j’entre dans les exercices.
Les scottishes sont au programme ; les danses, pas le peuple qui inventa la journée de la jupe avant tout le monde. Fabien nous rejoint avec une auditrice de qualité, puis Marie, descendue de son poney, le talonne.

Je me sangle, je m'accorde, et j'entre dans un monde nouveau © Magandrie

Alors que nous suons sang et eau, nos duettistes montpelliérains apparaissent. C’est le moment stratégique où Alain a un lièvre sur le feu et Thierry propose un apéro.
On discute, ça piaille, on sent un certain relâchement, d’autant plus compréhensible que certains ont déjà quelques tours de roue dans le poignet. Du coup, la reprise est laborieuse, et lorsqu’il est question de savoir ce qu’on travaille, on a droit à un bouquet final sonore.
Au programme, du Eaton, du Stappleton, une "Touchia Zidane" sur ma gauche… qui dit mieux ? une fois, deux fois, ah ! je vois une "Almond and the Olive", dépassée par un "Spaghetti Panic", cependant qu’un "Francese" délaissé pointe le bout de son nez ; c’est ballot. Un "Kicksy Whisky", égrené sur tempos différents fait le tour de quelques vielles, avant que Patrice reprenne la main et fixe le curseur chronologique sur le Moyen Âge.
 Outre que ça ne me rajeunit pas (et que dire pour Pascal, qui est canonique), je découvre que Alexanlie fond pour le répertoire machiste du Guillaume (petite blague France Cul pour notre Bruno). Voyant cet engouement émouvant de la douce Magandrie, me reviennent en mémoire les paroles du "Moyenâgeux" de Brassens.

Après cet atelier en forme de tumultus gallicus, qui ferait ressembler une sortie d’armoricains gavés de potion magique à un défilé prussien, nous décidons de migrer vers notre réfectoire pour nous y sustenter. Je vous passe le florilège de blagues et autres conversations, car le programme musical précédent fut copieux et que ma mémoire flanche gravement après ces évènements.

Au prochain premier mercredi du mois…


Pierre

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