© Pierre Tissot |
Bon, ben, on y est… 2017 et… le premier mercredi du mois, nous voilà à nouveau réunis. Il semblerait que les vœux de santé ne soient pas de mise, puisqu’il nous manque Marie, Camille, Thierry, Jipé…
Pourvu que ça ne soit pas les microbes, qui les ravissent à la sirène.
Nous avons tout de même Magali, Fabien, Alain, Jibé, Max et… tadaa !!! Zack, qui nous arrive comme un lapin sorti du chapeau ou une colombe d’un bazooka. Plus tard, nous rejoignent, pour le second atelier, nos duettistes du double P, j’ai nommé : Patrice et Pascal.
Et que fit tout ce petit monde ? De la vielle, et, en plus, à roue, mon bon monsieur !
Et là, il faut dire qu’ils se sont surpassés, les bougres, comme dirait le cathare (celle-là, elle est à tiroir, ce qui est mal commode pour la comprendre) ; non pas en atelier — quoiqu’il y eut sueur et grincement de roue —, mais plutôt dans un morceau du XVIe (siècle, pas arrondissement), bruyamment interprété par un infernal trio : Max, Pascal et l’auteur de ces lignes. Un accordage savamment aléatoire, un rythme « d’enterrement de fourmi » (terme labellisé par Kakine), pour une interprétation qui fit saigner les oreilles et pour longtemps.
Au chapitre du confirmé, travail que sur des rythmes impairs ; les mauvaises langues dirent que Patrice révisait ses morceaux, qu’importe diront les autres, si ça apporte, et pour apporter, ça a apporté.
C’est, les doigts endoloris, que nous abordâmes la table ; mais, après un verre ou deux, c’était reparti. Au menu, Zack flingue les profs, Magali s’apprête à demander l’asile politique (elle est prof), Patrice dédivinise le Christ, Jibé encense le Béziers Rugby, Fabien voue aux gémonies ceux qui lui ont fait carrément péter le permis de conduire, Max et moi enfilons, comme des perles, les jeux de mots laids pour les gens bêtes… et, par-dessus, quelques réflexions sur la politique s’invitent à la table, oh putain ! c’est 2017 ! Meeeerde ! Pas besoin d’être Michel de Nostredame (qui avait une résidence secondaire à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…), pour présager que Bfmtv, I télé, mediapart et autres canards plus ou moins enchainés vont, par procuration, s’inviter à notre table.
Heureusement, notre preste prestid’agitateur, nous fait un numéro de smartphone, qui consiste à le laver avec un kleenex, façon nettoyage auriculaire de Don Salluste dans la Folie des Grandeurs. On s’esbaudit, on applaudit, puis, notre gardien, qui, en nous entendant se dit : « ils rient haut de janvier », vient nous chercher.
Nous quittons les lieux, après embrassades. Épisode bonus — bonus track, en langue de Molière (qui soit dit en passant, passa à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…) : alors que je suivais la guimbarde des deux P (Cf. plus haut), cette dernière cale. Je m’arrête, le Pascal opère à capot ouvert, et me dit que tout va repartir ; en-effet, elle repart. L’un derrière l’autre, nous reprenons la route.
Une centaine de mètres plus loin, les condés, la maréchaussée, les keufs, ont arrêté une camionnette blanche ; nous passons sur la pointe des pneus. Nous apprendrons, plus tard, que c’était notre pauvre Fabien qui subissait un contrôle ! Quand on pense aux conversations de table, on pourrait craindre que Zack révolvérise Magali, que l’esprit du père Combes apparaisse à Patrice, que l’ASBH remonte au classement, que Max et moi nous mettions à avoir de l’esprit ; heureusement, il n’en est rien.
Cependant une question reste en suspens : comment allons-nous retrouver Fabien ?
Pierre
Nous avons tout de même Magali, Fabien, Alain, Jibé, Max et… tadaa !!! Zack, qui nous arrive comme un lapin sorti du chapeau ou une colombe d’un bazooka. Plus tard, nous rejoignent, pour le second atelier, nos duettistes du double P, j’ai nommé : Patrice et Pascal.
Et que fit tout ce petit monde ? De la vielle, et, en plus, à roue, mon bon monsieur !
Et là, il faut dire qu’ils se sont surpassés, les bougres, comme dirait le cathare (celle-là, elle est à tiroir, ce qui est mal commode pour la comprendre) ; non pas en atelier — quoiqu’il y eut sueur et grincement de roue —, mais plutôt dans un morceau du XVIe (siècle, pas arrondissement), bruyamment interprété par un infernal trio : Max, Pascal et l’auteur de ces lignes. Un accordage savamment aléatoire, un rythme « d’enterrement de fourmi » (terme labellisé par Kakine), pour une interprétation qui fit saigner les oreilles et pour longtemps.
Au chapitre du confirmé, travail que sur des rythmes impairs ; les mauvaises langues dirent que Patrice révisait ses morceaux, qu’importe diront les autres, si ça apporte, et pour apporter, ça a apporté.
Quand le Paratge aborde la table (d'harmonie) © Pascal |
C’est, les doigts endoloris, que nous abordâmes la table ; mais, après un verre ou deux, c’était reparti. Au menu, Zack flingue les profs, Magali s’apprête à demander l’asile politique (elle est prof), Patrice dédivinise le Christ, Jibé encense le Béziers Rugby, Fabien voue aux gémonies ceux qui lui ont fait carrément péter le permis de conduire, Max et moi enfilons, comme des perles, les jeux de mots laids pour les gens bêtes… et, par-dessus, quelques réflexions sur la politique s’invitent à la table, oh putain ! c’est 2017 ! Meeeerde ! Pas besoin d’être Michel de Nostredame (qui avait une résidence secondaire à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…), pour présager que Bfmtv, I télé, mediapart et autres canards plus ou moins enchainés vont, par procuration, s’inviter à notre table.
Heureusement, notre preste prestid’agitateur, nous fait un numéro de smartphone, qui consiste à le laver avec un kleenex, façon nettoyage auriculaire de Don Salluste dans la Folie des Grandeurs. On s’esbaudit, on applaudit, puis, notre gardien, qui, en nous entendant se dit : « ils rient haut de janvier », vient nous chercher.
Nous quittons les lieux, après embrassades. Épisode bonus — bonus track, en langue de Molière (qui soit dit en passant, passa à Pézenas, mais ceci est une autre histoire…) : alors que je suivais la guimbarde des deux P (Cf. plus haut), cette dernière cale. Je m’arrête, le Pascal opère à capot ouvert, et me dit que tout va repartir ; en-effet, elle repart. L’un derrière l’autre, nous reprenons la route.
Une centaine de mètres plus loin, les condés, la maréchaussée, les keufs, ont arrêté une camionnette blanche ; nous passons sur la pointe des pneus. Nous apprendrons, plus tard, que c’était notre pauvre Fabien qui subissait un contrôle ! Quand on pense aux conversations de table, on pourrait craindre que Zack révolvérise Magali, que l’esprit du père Combes apparaisse à Patrice, que l’ASBH remonte au classement, que Max et moi nous mettions à avoir de l’esprit ; heureusement, il n’en est rien.
Cependant une question reste en suspens : comment allons-nous retrouver Fabien ?
Pierre
Pierre est ce que tu pourrais dessiner le banquet de fin de Paratge façon Astérix?
RépondreSupprimerPatrice
Voilà un challenge rigolo, en-effet.
SupprimerAvec un invité "Chougnard" par ex pendu à l'arbre avec un baillon!
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